samedi 19 mars 2011

L’état du droit dans un soit-disant État de Droit - (Se) protéger et (se) servir

  L’état du droit dans un soit-disant État de Droit
  (Se) protéger et (se) servir
  Et qui nous protège de la police ?


J’ai fait état la semaine dernière d’un accord secret entre le Canada et les États-Unis autorisant les forces militaires de l’un de ces deux pays d’intervenir à l’intérieur des frontières de l’autre pays, et ce dans le cadre "d’urgences civiles". J’ai également écrit deux articles concernant la DPJ et d’autres "forces de l’ordre" entourant cet organisme : la police, les services correctionnels, les tribunaux... Ceci dans un contexte où le mot "corruption" est sur toutes les lèvres concernant les activités de nos gouvernements, et où le mandat de nettoyer cette corruption a été livré à une toute nouvelle unité anti-corruption.

Est-ce que cette unité anti-corruption n’est qu’un écran de fumée pour acheter une relative paix sociale, ou est-ce une réelle tentative de débusquer les cas de corruption au sein de la machine d’état ? Personnellement, je penche plutôt pour la première de ces deux options. Vous me direz peut-être qu’il est un peu tôt pour tirer un jugement aussi hâtif. Pourtant, une analyse globale du travail policier à l’échelle nationale, provinciale et régionale, couplé à certaines informations privilégiées qui m’ont été fournies (ainsi qu’à tous les principaux médias, qui restent muets sur le sujet) m’amène à tirer ces conclusions dès maintenant.

Nous sommes de plus en plus dans une société fascisante, où nos droits les plus fondamentaux peuvent nous être retirés du jour au lendemain, sans aucun recours de justice pour se défendre convenablement. Vous croyez que j’exagère ? Voyez plutôt par vous même.

La police, bras armé de l’État


La police est perçue par plusieurs comme étant le bras armé de l’état, celui qui est supposé servir et protéger les citoyens en faisant respecter les lois. Mais qu’arrive-t-il quand ce même bras armé ne respecte même pas lui-même les lois qu’il est supposé défendre ? Et qu’arrive-t-il quand ce bras armé se met au service non pas de l’état dont il est issu, mais au service d’un pouvoir supra-national qui défend des intérêts incompatible avec celui des citoyens ?

La réponse la plus éloquente à ces questions nous est livrée dans cet incroyable documentaire, principalement formé d’images capturées par des citoyens (les médias de masse ayant largement déformé les faits) lors des manifestations anti-G20 qui ont eu lieu à Toronto l’année dernière. Certains pourraient voir là une nouvelle tendance au sein des corps policiers, mais il n’en est rien : les "techniques policières" démontrées dans ce film sont les même, à peu de choses près, que celles utilisées par les forces de l’ordre à Québec en 2000 lors des manifestations anti-ZLÉA, où lors de d’autres manifestations, comme celle qui a eu lieu récemment contre la brutalité policière.

Malheureusement, je n’ai pas trouvé de version avec sous-titres, mais je mets quand même ce film à la disposition des Vigiles, afin qu’ils constatent par eux même de quoi il est question, tellement les images parlent d’elles-même. On peut y voir en introduction un bref rappel de certains incidents survenue un an auparavant à Montebello, où on y voit des manifestants civils protester contre des membres cagoulés des Black Blocks. Ces fauteurs de troubles professionnels ont été confiés à la police avant qu’aucun méfait ne soit effectué par ces gens. L’identité des personnes arrêtées n’avais toujours pas été révélée par la police dans les jours qui suivirent, ce qui tendait à faire croire que ces Black Blocks étaient en réalité des agents de police infiltrés dont la mission était de causer de la "casse" afin de justifier une forte répression policière contre l’ensemble des manifestants par la suite. Cette information fut plus tard confirmé comme étant véridique. Ce modus operandi est en tout point similaire à ce que j’ai constaté moi-même lors d’une manifestation à Montréal à l’automne 1999. Les Black Blocks (un très petit nombre, facilement maitrisable si on veut s’en donner la peine) ont effectués quelques méfaits publics, sous l’oeil attentif des forces de l’ordre, et ont ensuite quittés les lieux sans être le moindrement dérangés par la police. Cela avait été pour moi aussi mon "cue" pour déguerpir des lieux. L’expérience prouvera que j’ai eu raison de le faire, la police s’attaquant par la suite aux manifestants pacifiques. Une vielle recette, donc, et qui a été appliquée non sans succès à Toronto.

La différence majeure, cette fois-ci ? 10 ans ont passé, les technologies modernes se sont démocratisées, et les citoyens ont pu capturer en image la vraie réalité, en opposition à celle montrée lors des nouvelles télévisées.


Il est aberrant de constater le niveau des abus effectués par les policiers lors de cette fin de semaine : brutalité excessive et non-justifiée, arrestations arbitraires, invention de nouveaux règlement totalement anti-constitutionnels (les passants devaient montrer une pièce d’identité si ils se trouvaient à l’intérieur de 5 mètres du mur de protection, sous peine d’être arrêté), un officier alléguant même à une jeune fille que si l’une de ses bulles de savon le touchait, elle serait mise aux arrêts pour "assaut sur un officier de police". Si, si, vous avez bien lu. Ce policier s’est d’ailleurs retrouvé avec le charmant quolibet d’Officer Bubbles.

Pendant ce temps-là, dans la "Belle Province"...


À ce stade, certains diront peut-être qu’il ne s’agit là que d’incidents isolés liés à la tenue d’événements spéciaux regroupant les "grands" de ce monde, qu’il est nécessaire de s’assurer d’un certain niveau de sécurité, que ces agents ne faisaient "qu’obéir aux ordres" (l’excuse préférée des soldats et officiers nazis suite à la défaite allemande), etc. et que cela n’est pas représentatif du travail des policiers effectué au quotidien sur le territoire de notre belle province.

Et bien soit ! Jetons donc un coup d’oeil à la gestion courante des affaires policières au Québec. Mais tout d’abord, avant d’aller plus loin dans mon réquisitoire contre les forces policières, je tiens à préciser que je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Je suis convaincu qu’il y a, au sein des forces policières, des individus droits et intègres. Mais dans quelles proportions ? Ça, je l’ignore.

Cependant, ce que je sais, c’est qu’il est malsain pour un policier intègre et honnête de dénoncer des situations inappropriées au sein de ces mêmes forces policières.

C’est ce que l’on constate à l’examen des cas Guy Simard, Mikel Golzarian et Raymond Neveu.

Le premier cas est mentionné, celui de Guy Simard, je cite ici un extrait d’un article d’André Noël publié dans La Presse le 05 mai 2009 :

Dans une requête déposée au tribunal la semaine dernière, un agent de la Sûreté du Québec affirme qu’il a dû cesser son travail, il y a six ans, parce qu’il a subi des représailles après avoir dénoncé la vente de bière dans son poste de police, à Bécancour, ainsi que d’autres activités controversées.

L’agent Guy Simard soutient que le club social des policiers de la SQ de Bécancour achetait, entreposait et revendait des bouteilles de bière aux agents, alors qu’il n’avait pas de permis de vente d’alcool. M. Simard a dit à La Presse que des policiers pouvaient boire jusqu’à quatre bouteilles de suite pendant leur quart de travail.

« Quand j’ai dit à mon supérieur que cela pouvait poser un problème, il m’a répondu que la consommation de bière était tout à fait normale, a-t-il dit. Selon son expression, ça faisait du bien aux gars. Il me semble que ce n’était pas la meilleure idée que d’avoir des gars armés qui buvaient au travail. »
M. Simard a aussi remarqué que des policiers auxiliaires réclamaient des primes pour les repas, la nuit, alors qu’ils n’y avaient pas droit. « J’ai su que de fausses réclamations étaient faites pour demander ces primes, pas seulement à Bécancour, mais dans plusieurs postes au Québec, a-t-il dit. La loi oblige les policiers à dénoncer les abus. C’est ce que j’ai fait. Mais j’en ai payé le prix. »

« Le milieu de travail est devenu hostile et s’est détérioré de façon sans précédent », écrit-il dans sa requête, déposée jeudi au palais de justice de Montréal. Alors qu’il voulait partir sur la route pour surveiller les excès de vitesse, il a constaté que le radar de sa voiture avait été rendu inopérant. À deux occasions, alors qu’il avait lancé un appel sur les ondes, personne ne lui avait répondu.

« J’ai compris que personne ne viendrait à mon secours si je me trouvais dans une situation dangereuse, a-t-il dit. J’ai donc dû cesser le travail. La Commission de la santé et de la sécurité du travail m’a donné raison et a ordonné à mon employeur de garantir ma sécurité au travail, mais ça n’a jamais été fait. J’ai été couvert par la CSST pendant deux ans et demi. Depuis 2006, je suis en congé de maladie. Mon médecin me dit que je suis apte au travail, mais la SQ prétend que non. »

Depuis six ans, M. Simard touche son salaire, soit environ 70 000 $ par année. Il a déposé des griefs à son syndicat, l’Association des policiers provinciaux du Québec (APPQ), mais, selon lui, ses griefs n’ont jamais été entendus. Sa requête vise d’abord son syndicat, il réclame 800 000 $ à l’APPQ. Il soutient que le processus de griefs ne respecte pas les Chartes des droits. « Je n’ai aucun moyen de me faire entendre », dit-il. Sa requête vise aussi le ministère de la Sécurité publique.

M. Simard n’est pas le seul policier qui affirme avoir subi des représailles après avoir fait des dénonciations. C’est aussi le cas de Mikel Golzarian, un policier d’origine iranienne qui dit s’être fait montrer la porte après avoir protesté contre des comportements racistes à son égard, et du lieutenant Raymond Neveu, qui a révélé des violations à la Loi sur les armes à feu au poste de Sept-Îles. Après ces dénonciations, M. Neveu s’est retrouvé dans une situation conflictuelle avec son supérieur. Il est accusé d’avoir proféré des menaces à son égard. Son procès a commencé hier à Sept-Îles.

Concernant le cas de Raymond Neveu, celui-ci fut acquitté le 6 mars 2009 des menaces de mort à l’encontre du chef de police de Sept-Iles dont il était accusé. Pourtant, ce ne fut pas là la fin de ses tourments, comme l’atteste les manchettes suivantes :

Extrait d’un article de Fanny Lévesque, publié dans Le Soleil le 31 mars 2010 :

Loi du silence à la SQ : Le cas de Neveu s’étire depuis 2005


(Sept-Îles) « Mon mari est un honnête policier qui a eu le courage de ses convictions et surtout, de les assumer. Nous sommes très fiers de lui et l’appuyons sans réserve », a martelé au nom de sa famille Johanne Kirouac, la femme de Raymond Neveu, ce policier de Sept-Îles qui se dit victime de représailles depuis qu’il a dénoncé de graves anomalies au poste de la MRC de Sept-Rivières en 2005.

Réagissant à la pétition cosignée par son mari et quatre autres policiers de la province, Johanne Kirouac s’est à nouveau exprimée pour son mari mardi, en entrevue au Soleil. Faisant déjà l’objet d’une enquête auprès de la Direction des affaires internes de la Sûreté du Québec pour avoir manqué à son serment d’allégeance, d’office et de discrétion, Raymond Neveu craint de recevoir des plaintes additionnelles s’il s’adresse aux médias.

Selon elle, les policiers sont littéralement soumis à la loi du silence et, par conséquent, ils ne peuvent qu’être victimes de représailles s’ils dénoncent des irrégularités. « Nous avons déjà parlé de l’enfer que nous vivions, des menaces et de l’intimidation, et ce que je comprends, c’est que le ministre de la Sécurité publique s’en lave les mains. Vers qui va-t-on se tourner ? Il nous renvoie dans la gueule du loup ! » s’est-elle insurgée. Mme Kirouac joint ainsi sa voix à celles des policiers instigateurs de la pétition et demande au premier ministre Jean Charest de tenir une commission d’enquête sur les représailles et les intimidations de certains dirigeants de la SQ. « Comment voulez-vous dire à des policiers honnêtes de dénoncer quand la Sûreté se sert du cas de Raymond pour les garder dans un climat de terreur ? » a-t-elle déploré.

Depuis septembre 2009, Neveu est suspendu de ses fonctions avec solde en raison d’une enquête de nature disciplinaire contre lui. En octobre, Johanne Kirouac a révélé aux médias la situation éprouvante qu’elle vivait depuis que son mari a été acquitté d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit de son supérieur, en mai.

6 avril 2010, sur le site de Radio-Canada :

L’épouse de Raymond Neveu, ce policier qui a dénoncé des anomalies au poste de la Sûreté du Québec (SQ) à Sept-Îles, soutient que son mari est victime d’intimidation et de harcèlement. Le témoignage de M. Neveu a mené à des accusations criminelles contre le chef du poste, soupçonné d’avoir fait disparaître des armes à feu confiées par des citoyens.

Raymond Neveu laisse son épouse parler aux médias, par peur de nouvelles accusations disciplinaires pour avoir trahi son serment de discrétion de la SQ. Selon Mme Neveu, son mari doit faire face à plusieurs centaines d’accusations à l’interne.

« Si tu es honnête, si tu dénonces un confrère, regarde ce qui t’attend. Ce que je vois, c’est qu’ils se servent de Raymond comme exemple. Un exemple de dire : “Regarde, tu es mieux de te taire, parce que regarde ce qui t’attend.” On en souffre beaucoup, parce que c’est dur. Ils ne nous lâchent pas. Et ils reviennent tout le temps. Ils en rajoutent et ils en rajoutent », affirme l’épouse de Raymond Neveu, Johanne Kirouac.

La Sûreté du Québec rappelle qu’elle a une politique interne contre le harcèlement. Cinq policiers suspendus avec solde demandent toutefois une nouvelle commission d’enquête sur la Sûreté du Québec, 11 ans après la Commission Poitras.

Vous trouverez des manchettes supplémentaires sur ces cas en recherchant dans Google.

La Sûreté du Québec n’est pas seule en cause. Les polices municipales ont elles aussi des squelettes dans leurs placard. Prenons l’exemple du décès récent de cette adolescente, Rebecca Lévesque, survenu au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, le 13 février dernier.

Dans cette manchette, on apprend en effet que l’avocat du père de l’adolescente réclame que l’enquête soit retirée des mains de la Police de Lévis et soit confiée à un autre corps policier. La raison ? Le porte-parole du poste de police est également sur le conseil d’administration du même Centre Jeunesse. La personne en question, l’agent Alain Gelly, n’y voit pourtant pas là d’apparence de conflit d’intérêts.

L’avocat Jean-François Bertrand demande à la police de Lévis de transférer l’enquête touchant le décès de Rébecca Lévesque, survenu au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, le 13 février dernier, à un autre corps de police.
Me Bertrand, qui représente le père de la victime, a fait cette demande, hier, après qu’il ait été révélé, vendredi dernier, que le porte-parole de la police de Lévis, Alain Gelly, est aussi membre du conseil d’administration du Centre jeunesse Chaudière-Appalaches. C’est sous la responsabilité du personnel de cet établissement que l’adolescente a perdu la vie, à l’intérieur des murs du centre jeunesse où elle habitait.

Me Bertrand n’a aucune information comme quoi M. Gelly aurait pu tenter d’influencer, de quelque façon que ce soit, le ou les enquêteurs qui ont participé à cette enquête. Malgré tout, il estime qu’une apparence de conflit d’intérêts ne peut planer sur une enquête aussi importante.

« Dans ce dossier-là, il ne peut pas y avoir apparence de conflit d’intérêts, a-t-il souligné, lors d’une entrevue avec Le Soleil. Pour éviter toute apparence de conflit d’intérêts, il serait donc préférable que l’enquête soit transférée à un autre corps de police. »

Me Bertrand affirme que si sa requête est refusée par la direction de la police de Lévis, il formulera probablement une demande écrite en ce sens au ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil.

« Je vais sérieusement envisager d’écrire au ministre de la Sécurité publique si on refuse de transférer l’enquête. La famille de Rébecca a droit à une enquête totalement impartiale et qui a les apparences d’être totalement impartiale. »
La semaine dernière, M. Gelly a traité du dossier de Rébecca dans les médias, dans sa fonction de relationniste du corps de police.

M. Gelly a notamment indiqué que les enquêteurs n’avaient perçu aucun élément de négligence criminelle touchant l’intervention du personnel auprès de Rébecca Lévesque.

Joint samedi, le relationniste de la police de Lévis, Alain Gelly, ne voyait pas en quoi sa position comme membre du conseil d’administration du centre jeunesse pouvait influer de quelque façon que ce soit l’enquête policière de ses collègues.
« Moi, je n’ai accès à aucune information touchant l’enquête, je n’assiste pas au déroulement de l’enquête et je n’ai pas vu le rapport d’enquête, a-t-il martelé au Soleil. Tout ce que je fais, c’est de transmettre aux journalistes les informations que les enquêteurs m’ont transmises. Je ne suis pas du tout mal à l’aise de la position dans laquelle je me trouve. »

Page Web inaccessible


Malaise ou pas, il n’en demeure pas moins que la page présentant le nom des membres du conseil d’administration du Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, sur le site Internet de l’établissement, n’était pas accessible, vendredi après-midi, et elle ne l’est pas depuis. Le journaliste a surfé pendant quelques minutes sur ce site Web, sans trouver une autre page inaccessible.

Déjà, vendredi dernier, Me Bertrand avait exhorté les enquêteurs de la police de Lévis de rouvrir l’enquête touchant le décès de Rébecca. Le soir avant son décès, l’adolescente de 15 ans présentait de nombreux symptômes d’une personne malade, que ce soit vomissements, fièvre et maux de ventre. Le personnel du centre jeunesse n’a pas jugé bon de la transporter à l’hôpital. Rébecca est finalement décédée, le 13 février, d’une infection bactérienne sanguine.

L’avocat affirme que le tour de la question n’a pas pu être complété en moins de 10 jours d’enquête, alors que des investigations touchant de simples voies de fait peuvent parfois s’étirer sur plusieurs mois.

Me Bertrand espère aussi qu’une enquête publique du coroner sera déclenchée, afin de faire toute la lumière sur le décès de Rébecca Lévesque.

Dois-je rappeler que contrairement à la procédure normale dans le cas d’un décès douteux, le corps a été déplacé (pour être transportée à l’hôpital), ce qui peut avoir un effet dévastateur sur de potentielles preuves liées à cette cause ?


Et le Ministère de la Sécurité Publique, dans tout ça ?


Devant de tels problèmes, des policiers eux-même se retrouvent à devoir plaider leur cause directement au Ministère de la Sécurité Publique ou de la Justice afin d’espérer être entendus. Qu’en est-il du citoyen moyen au prise avec de tels problèmes ? A-t-il une meilleure chance de s’en sortir ? Particulièrement s’il a le malheur d’habiter dans les vases-clos "où tout le monde se connait" que sont les régions dites "éloignées" ?

Le cas Godmé, que j’ai déjà cité dans mes articles à propos de la DPJ, fait figure d’école en la matière. Les principaux détails de cette affaire sont résumés dans cette lettre de M. Godmé datée de novembre 2009 à l’intention du Directeur de la Protection de la Jeunesse - Bas-St-Laurent, M. Guy Lord :

Matane, le 12 novembre 2009

Monsieur Guy Lord
Directeur de la protection de la jeunesse Centre Jeunesse du Bas-St-Laurent
287, rue Pierre-Saindon 3e étage C.P. 3500 Rimouski (Québec) G5L 8V5

Objet : état de situation

Monsieur Lord,

Mon intervention a pour but de vous demander de rétablir la notion de neutralité qui est, présentement, absente dans le dossier qui concerne mes enfants, mon ex-conjointe et mes propres intérêts et ainsi de démontrer le professionnalisme qui doit toujours être présent dans le mandat de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Si votre mandat est « d’assurer la protection des enfants dont la sécurité et le développement personnel est compromis », ce dont je suis entièrement en accord, je comprend mal le rôle actuel que la DPJ semble jouer dans le litige qui existe entre mon ex-conjointe et moi, au détriment de la protection de mes deux enfants.

Pour ce faire, permettez-moi de vous situer le contexte et de vous faire part d’un certain questionnement.

Contexte :

1. Je suis au Québec depuis 13 ans. Je suis parti de la France pour me refaire une vie au Québec. Je n’ai pas de dossier judiciaire ni en France, ni au Québec. Je ne consomme plus de drogue depuis 2 ans et je n’ai jamais vendu de drogue. Je suis en couple avec Marie-France Gagné depuis 1997. Dans le système judiciaire canadien, j’ai toujours la présomption d’innocence jusqu’à la conclusion des procédures judiciaires intentées contre moi. Les accusations criminelles concernent mon ex-conjointe et moi, nullement mes deux enfants et moi.

2. Ma belle-famille de Matane est très à l’aise financièrement et mon ex-conjointe est agente de probation à la Direction des services correctionnels du ministère de la Sécurité publique. Elle exerce ses fonctions autant à Rimouski qu’à Matane. Elle travaillait pour le même employeur à Montréal.

3. En août 2009, alors que j’étais au domicile familial, j’ai fait un signalement à la DPJ. Dans les circonstances, je devais compter sur un organisme gouvernemental pour protéger ce que j’ai de plus précieux, mes 2 enfants. Cette intervention, ainsi que toutes les nombreuses autres faites à votre organisme depuis ce signalement, ont toujours été honnêtes et transparentes. Oui, elles étaient très émotives et pouvaient sembler quelquefois décousues, mais toujours avec le même objectif, l’urgence de protéger mes enfants.

4. J’ai signalé à la DPJ les problèmes de drogue, d’alcool et de comportement de mon ex-conjointe, les consommateurs et vendeurs de stupéfiants qu’elle invitaient à la maison, même durant ces longues absences du travail pour « fausse » maladie, les problèmes que représentaient mon ex-belle-mère (alcool, arme à feu), etc., bref tout ce qui compromettait sérieusement la vie et le développement de mes deux enfants.

5. À plusieurs reprises, j’ai dû consulter des médecins pour m’aider à traverser cette période, tant sur le plan physique que psychologique. J’en ai même consulté à la demande de la DPJ !

6. Durant la même fin de semaine et de nuit, j’ai subi 2 agressions, lorsque je résidais temporairement dans un rang de St-Léandre, dont une où mes enfants étaient présents.

7. Comme toute victime d’un crime, j’ai fait appel à la Sûreté du Québec lorsque j’en ai eu besoin. [Note : aucune enquête sur ces agressions n’ont été menées par la SQ - AR]

8. De ma propre initiative, j’ai transmis à la DPJ et à la Sûreté du Québec les résultats d’un test pour la drogue. [Note : Le résultat du test fut négatif - AR]

9. Autant en août 2009 qu’aujourd’hui, je ne me suis jamais servi de mes enfants pour marquer des points dans le litige qui m’oppose à mon ex-conjointe et à sa famille.

10. Ce qui m’est arrivé depuis plusieurs années et plus spécifiquement depuis l’été dernier n’est pas le fruit d’hallucinations ou d’exagérations, mais la vérité et seulement la vérité appuyée par des faits et des preuves.

Questionnement :

1) Pourquoi, suite au signalement à la DPJ du 29 octobre dernier contre moi, le 30 octobre, la DPJ a-t-elle fait une requête devant la Cour du Québec pour la protection de mes enfants en se servant de paroles que j’ai prononcées dans un contexte bien précis, de comportements d’un père qui lui a demandé, en août dernier, de l’aider pour protéger ses enfants et d’informations crédibles que je lui ai transmises depuis le premier jour ?

2) Pourquoi la DPJ n’a pas fait de requête devant la Cour du Québec entre mon signalement du mois d’août dernier et le 30 octobre ?

3) Pourquoi, le 30 octobre, la DPJ a-t-elle « tiré sur le messager », qui, soit-dit en passant, est le plaignant, plutôt qu’investiguer, depuis le mois d’août, de façon professionnelle comme tout enquêteur même débutant aurait fait ?

4) Pourquoi la DPJ s’est-elle contredite, à plusieurs reprises, sur les impacts préjudiciables envers mes enfants selon le jour et les informations reçues ?

5) Pourquoi la DPJ trouve-t-elle, depuis août 2009, les faits périmés lorsque je lui transmets, mais pas ceux recueillis par d’autres sources, surtout si ceux que j’ai transmis perdurent toujours aujourd’hui ?

6) Pourquoi, un jour récent, la DPJ m’informe que mon ex-conjointe va passer un test pour la drogue, puis, finalement, qu’elle n’en passera pas ? [Note : L’agente des services correctionnels a finalement du se soumettre à un test pour la drogue depuis la rédaction de cette lettre, et dont le résultat s’est avéré positif - AR]

7) Pourquoi je n’ai pas pu trouver d’avocat à Matane et à Rimouski pour me représenter devant les différentes instances (DPJ, Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec, criminel et matrimonial) après les avoir informés du nom et surtout du statut de mon ex-conjointe ?

8) Pourquoi, en octobre, à la Direction des services correctionnels du ministère de la Sécurité publique, mon signalement sur mon ex-conjointe, sur son comportement, sur les véritables raisons de ses absences statutaires, sur ses fréquentations, sur ses rapports préjudiciables ou accommodants rédigés volontairement sur des prévenus, autant à Montréal que dans la région, n’a pas eu de suite ?

9) Pourquoi la DPJ n’a pas cru la parole d’un immigrant, mais plutôt celle de mon ex-conjointe et de sa famille, tous des gens de la région bien connus ici ?

10) Pourquoi la DPJ a-t-elle, selon ses propos, « normalisées » les informations transmises par le plaignant concernant les dangers auxquels, depuis août dernier, sont toujours confrontés mes deux enfants ?

11) Dans mon dossier, la DPJ a-t-elle fait preuve d’incompétence soit par partialité, soit par complaisance, soit par laxisme, soit par un mélange des trois et, dans l’affirmative, pourquoi ?

Monsieur Lord, je suis bien conscient qu’en remettant en question les façons de faire de la « grosse machine bureaucratique gouvernementale », je risque gros et qu’elle va tenter de me le faire payer très chèrement, mais si c’est le prix à payer pour que la vérité éclate, je suis prêt à l’assumer.

Johann Godmé

C.C. Consulat général de France à Québec
Sous-ministre, ministère de la Santé et des services sociaux
Sous-ministre, ministère de la Sécurité publique [Note : Robert Lafrenière, nouvellement nommé à la tête de l’unité anti-corruption - AR]
M. Pascal Bérubé, député de Matane

Je n’irai pas dans les (très) nombreux détails dans cette affaire, qui sont d’ailleurs largement documentés sur le bloggue http://lesresponsables.blogspot.com/, mais toujours est-il utile de mentionner pour le bénéfice de cet article qu’un enquêteur de la SQ de Matane est fortement impliqué dans les allégations faites par M. Godmé, Daniel Blanchard. S’y trouve également une agente se sécurité du Palais de Justice qui vendrait de la drogue sur les lieux de travail, les liens avec des procureurs, tout ce beau monde qui se mélange ouvertement avec des revendeurs de drogue notoirement connus dans la région, avec preuves, photos et témoignages à l’appui. Le fait qu’un enquêteur de la SQ soit un ami intime de l’ex-conjointe de M. Godmé a-t-il joué un rôle dans le fait qu’aucune enquête n’a été menée sur les 2 agressions dont il a été victime, et porté plainte ?

S’en est suivi depuis 2009 une série de démarches, d’appels à l’aide à tout ce qui peu exister d’instance comme recours légal, incluant la déontologie policière, et des lettres répétée, ainsi que d’autres démarches, comme en atteste ces extraits :
(Source)

Montréal le 07 Mars 2011,

M. Yves Bolduc
Ministre de la Santé et des Services sociaux
Édifice Catherine-de-Longpré 1075, chemin Sainte-Foy, 15e étage Québec (Québec) G1S 2M1

Pour réponse immédiate :

Monsieur le Ministre,

Je vous rappelle que le 12 Novembre 2009, votre sous-ministre M. Cotton a reçu en copie conforme, une lettre adressée à Mr Guy Lord, directeur de la Protection de la Jeunesse du Bas St Laurent concernant mon dossier.
Le 03 Avril 2010, Mme Lise Thériault recevait une nouvelle lettre à ce sujet.
Le 31 Août 2010, j’ai fait parvenir une nouvelle lettre à votre attention.
Le 30 Septembre 2010, j’ai fait parvenir une lettre à M. Pierre-Olivier Lussier qui a reçu mon dossier dans son intégralité incluant des éléments de preuves incontournables.

En revanche, j’ai reçu un appel téléphonique de vos Services en Novembre 2010 de Mme Marie-Pier Richard qui m’a demandé si je voulais obtenir réparation dans mon dossier.

Avait-elle rencontré plusieurs anomalies et fait la lumière dans mon dossier ? Depuis, je n’ai eu aucune nouvelle de cette dernière.
Mr le Ministre, comme vous le savez, votre Premier Ministre Jean Charest et son Ministre de la sécurité publique Robert Dutil ont promis une unité anti-corruption. Il semblerait que le Gouvernement a décidé de mettre fin aux abus de pouvoir.

Je suis très surpris de constater que jusqu’à maintenant vous n’avez pas fait encore pris d’engagements et fait de promesses de changements.
Avez-vous M. le Ministre le sentiment que la corruption et les abus de pouvoir ont lieu uniquement dans le milieu de la construction ?

(...)

Copie Conforme :
Le premier Ministre du Québec, M. Jean Charest
Le Ministre de la Sécurité Publique, M. Robert Dutil
Journal le Soleil :Mr Pierre Olivier Fortin, Matthieu Boivin et Élisabeth Fleury
Journal le Pharillon : Marie-Claude Costisella
Journal la voix Gaspésienne : Brigitte Dubé

(Source)

Mr le premier Ministre Jean Charest
Cabinet du premier Ministre
Par courriel Le 2 février 2011

Monsieur le Premier Ministre, En Octobre 2009, j’ai communiqué avec Marie- Annick Côté des Services Correctionnels du Québec concernant des comportements abusifs d’une agente correctionnelle de la ville de Matane qui faisait emprisonner des citoyens abusivement et que ses problèmes de drogue pouvaient nuire à son bon jugement.

Le 25 Novembre 2009, je vous ai envoyé une lettre au sujet d’abus de pouvoir de la police de Matane ainsi que de la DPJ et je vous ai demandé une intervention et ce pour l’intérêt supérieur de mes deux enfants.

Le 16 Décembre 2009, j’ai reçu une lettre de votre cabinet.Vous m’avez envoyé vers les dédales administratives longues et les douleurs habituelles.

Le 28 Août 2010, vous avez reçu une autre lettre concernant la même problématique de corruption à Matane entre la police, la DPJ et les Services Correctionnels toujours pas résolu.

J’ai fait parvenir à Mme Marie-Annick Côté des services correctionnels des éléments de preuves concernant la drogue.

(...)

En copie conforme : .Mr Robert Dutil, Ministre de la Sécurité publique .Mr Guy Bolduc,Ministre de la Santé et des Services Sociaux .L’ex juge Andrée Ruffo

Comme réponse, il ne reçoit que silence, inaction, ou dans le meilleur des cas des lettre émanant du Cabinet du Premier Ministre faisant état de la séparation des pouvoirs afin de justifier l’inaction et le silence, alors que nous avons tous vu ce même Premier Ministre se targuer devant les caméras de la Commission Bastarache à quel point ce concept de séparation des pouvoirs était un concept tout à fait relatif selon lui.

Entre temps, les dénonciations se poursuivent, et les révélations sont de plus en plus troublantes pour "l’establishment" de la région de Matane, au point où la sécurité de M. Godmé est menacée. Souvenez-vous qu’il a déjà subi 2 agressions au cours d’une même fin de semaine, mais là c’est carrément sa vie qui est menacée. À l’époque où j’ai publié mes deux premiers articles sur le sujet, M. Godmé et sa nouvelle conjointe ont déjà dus de changer de location et se cacher, tellement l’intimidation et les menaces se faisaient persistantes. M. Godmé fut témoin (avec d’autres personnes) d’une conversation téléphonique où l’interlocuteur à l’autre bout du fil a avoué que la stratégie contre M. godmé était de l’épuiser, de le décourager, jusqu’à ce qu’il se suicide. Une autre fois, il fut question que s’il se devait de remettre les pieds à 100 km de Matane, on le retrouverait mort dans le fond d’un bois.

Quelles sont les principales personnes dénoncées par M. Godmé à ce stade ? Les agents de la SQ du poste de Matane.

Cette lettre envoyée au Ministre de la Sécurité Publique Robert Dutil le 3 mars dernier est plus éloquente à cet effet :

Montréal, le 02 Mars 2011

Monsieur le Ministre Robert Dutil
Sécurité publique du Québec
2525, boulevard Laurier, 5e étage Tour des Laurentides, Québec (Québec) G1V 2L2

Mr le Ministre,

J’aimerais attirer votre attention sur l’article suivant :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil...

J’espère que nous ne vivrons pas ce genre de calvaire car les institutions que nous dénonçons ont déjà littéralement et à titre volontaire tout fait pour nous faire taire.

Nous exigeons une enquête publique afin d’étudier de plus près les deux dossiers suivants : Mme Nathalie Nadeau et Mr Johann Godmé, ainsi qu’une enquête sur les décisions et les agissements du Département de la protection de la jeunesse (DPJ) au Québec.

Dans le dossier de Mme Nathalie Nadeau, voici nos attentes :
Une révision complète incluant le processus d’évaluation et l’enquête du commissaire aux plaintes de la DPJ, sans oublier le bureau de la DPJ de Beauport.
Dans le dossier de Johann Godmé, nous exigeons une enquête publique sur :

* Le commandant Pierre Pinel et le lieutenant Pierre-Paul Lantin de Rimouski concernant leurs responsabilités face à la sécurité des citoyens dans le Bas du Fleuve et à la sécurité des enfants.

* Le travail du lieutenant Pierre Frenette de la Direction des Normes Professionnelles dans ce dossier.

* L’arrestation complète de Johann Godmé et les évènements qui se sont déroulés à la détention de Rimouski.

* Les informations confidentielles divulguées par l’enquêteur Daniel Blanchard de Rimouski et en tenant compte de cet article :
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvel...

* Les passe-droits du poste de police de Matane concernant les vendeurs et consommateurs de drogue et cigarettes de contrebande nommés dans le dossier.

Prenez connaissance des graves révélations décrites sur ce blog : http://lesresponsables.blogspot.com...

Il est très important que vous teniez aussi compte de cette mention :
Le code de discipline de la SQ interdit notamment à un policier ou un officier
« le fait de fréquenter ou fraterniser sans justification avec des personnes qu’il sait être de réputation criminelle », en plus de l’obliger à « éviter toute situation où il serait en conflit d’intérêts ». Il est passible d’un simple avertissement jusqu’à la destitution, advenant sa culpabilité.

* Les milliers de dollars de profits d’une institutrice de St Léandre avec l’argent de la drogue.

* Les milliers de dollars fraudés à l’impôt par l’agente de probation Marie-France Gagné.

* Les rapports présentenciels de l’agente de probation Marie-France Gagné

* Le travail des avocats impliqués dans ce dossier et nous citons :
o Maître Patrick Lebel
o Maître Jean-Marie Doiron
o Maître Jean-François Roy.

* Il est crucial que vous teniez compte de la Jurisprudence de la Sénateur Cool dans cette enquête.

* L’intimidation, le harcèlement, les menaces ou encore les tentatives de corruption faites par la famille Gagné et la DPJ sur des témoins et une journaliste qui pourtant ne voyaient que l’intérêt supérieur d’enfants.

* Que chaque témoin soit rencontré sans orientation d’enquête.

* Le dossier complet de Johann Godmé à la DPJ de Matane.

* Le travail du commissaire aux plaintes de la DPJ de Rimouski, l’ordre des travailleurs sociaux soit Mr Etienne Calomne ainsi que le travail du Protecteur du citoyen soit Mr Yves Monchamps.

* Et pour terminer, il va sans dire que nous aimerions que vous teniez compte de ceci :http://www.radio-canada.ca/audio-vi...

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à cette demande prioritaire, il en va de la sécurité de nos enfants et de nous-même !

Dans l’attente d’un suivi rapide de votre part, M. Dutil, recevez nos salutations distinguées.

L’Unité Civile Permanente Anti-Corruption

productiondelest@gmail.com

Copie conforme :
* Mathieu Boivin et Pierre Olivier Fortin, journal le Soleil.
* Le bureau du premier Ministre Jean Charest
* Le commandant de la Sûreté du Québec du Bas St Laurent Gaspésie
* Le lieutenant Pierre Paul Lantin, bras droit du commandant Pierre-Pinel
* Le sergent Eric Landry, enquêteur dans le dossier de Johann Godmé

Voici la réponse à laquelle il a eu droit.

Lettre Ministère Sécurité Publique

Ce qu’il faut savoir ici, c’est qu’en contre-partie à toutes ces démarches visant à la sécurité de ses enfants, M. Godmé a été emprisonné durant un mois sur de faux prétextes (avec jugement de la cour à l’appui), la plaignante agente de services correctionnels n’a eu aucun blâme pour avoir logée une fausse plainte, infraction pourtant punie par le code criminel. Il faut savoir que l’ex-conjointe a également enfreint une ordonnance de la cour la visant, chose qu’elle a tenté de minimiser lors d’une autre audience en cour. Pendant ce même laps de temps, M. Godmé a été victimes d’intimidations, de menaces, sa santé mentale est ouvertement mise en doute par les intervenants auprès de qui il demande de l’aide. Et il est vrai que sous le coup de l’émotion, M. Godmé peut être légèrement décousu à l’occasion, mais malade mental ? Paranoïaque ? Schizophrène ? Mythomane ?

Absolument pas. Et je dis ça pour avoir parlé à l’homme personellement à quelques occasion. Mais ne prenez pas ma parole à cet effet. Consultez plutôt par vous même ce qu’en dit le juge Claude Tremblay dans son jugement du 4 février 2010 :

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Jugement Tremblay page 9
P. 9 du jugement du juge Claude Tremblay du 4 février 2010
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Jugement Tremblay page 10
(suite...)
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Jugement Tremblay page 11
(...suite...)
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Jugement Tremblay page 12
Page 12 du jugement Tremblay. Détails de l’examen psychiatrique de M. Godmé. Aucun problème de santé mentale apparent.

Depuis que ce jugement fut rendu, la situation n’a cessé de se dégrader pour M. Godmé, les représailles dont il se dit victime ayant redoublé d’ardeur depuis. Rappelez-vous qu’il n’y a pas longtemps, M. Godmé et sa nouvelle conjointe ont dû se cacher une première fois pour assurer leur sécurité, et malgré les précautions prises, ils en sont encore une fois à se déplacer pour se cacher au moment d’écrire ces lignes. Voici les détails d’une conversation courriel entre M. Godmé et M. Thomas Forget du ministère de la Sécurité Publique suite à l’envoi de la lettre de M. Forget affichée plus haut :

>>> "Johann" @gmail.com> 04/03/11 18:15 >>> Bonjour Mr Forget,

Je comprends que tout ce qui touche à la garde des enfants n’est pas de votre domaine, est-ce bien cela ?

Alors, je vous demanderais par conséquent de transmettre cette lettre au Bureau du Ministre Yves Bolduc et ce si j’ai bien compris.

Je pense que vous allez devoir m’éclairer un peu plus sur la partie que vous prenez sous votre résponsabilité.

Merci

Avez-vous un numéro de telephone auquel je pourrais vous joindre dans 30 minutes ?


De : THOMAS FORGET [mailto:thomas.forget@msp.gouv.qc.ca] Envoyé : 5 mars 2011 11:04 À : productiondelest@gmail.com Objet : Rép. : RE : Plainte - Ministère de la Sécurité publique

Monsieur Godmé,

Je crois que notre lettre est sans équivoque à l’effet que nous considérons le dossier clos en ce qui concerne le ministère de la Sécurité publique.

Si vous désirez poursuivre vos démarches auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux, vous pouvez rejoindre le ministre Bolduc à l’adresse suivante : ministre@msss.gouv.qc.ca.

Thomas Forget Bureau du sous-ministre Ministère de la Sécurité publique 2525, boul. Laurier, 6e étage Québec (Québec) G1V 2L2 Tél. : 418-646-6777 poste 11008 Fax. : 418-643-0275 Courriel : thomas.forget@msp.gouv.qc.ca


>>> Le 2011-03-08 à 13:42, "Johann" @gmail.com> a écrit :

Bonjour Mr Forget :

Un lien pour vous :

http://lesresponsables.blogspot.com...

Merci



De : THOMAS FORGET [mailto:thomas.forget@msp.gouv.qc.ca] Envoyé : 8 mars 2011 13:44 À : Johann Objet : RE : Rép. : RE : Plainte - Ministère de la Sécurité publique

C’est noté. Merci de nous tenir informer.


Le 2011-03-17 à 15:00, "Johann" @gmail.com> a écrit :

Bonjour Mr Forget,

La personne qui nous aide présentement à nous cacher a reçu un appel d’un homme qui a demandé à me parler.

Il a raccroché la ligne ensuite.

Plus personne ici n’est rassurée avec la situation car nous savons très bien qui nous dénonçons.

Vous êtes en majeure partie responsable de nos vies. [Note : "responsable" dans le sens où M. Godmé a confié sa sécurité au Ministère, faute de mieux - AR]

Merci

Johann Godmé


De : THOMAS FORGET [mailto:thomas.forget@msp.gouv.qc.ca] Envoyé : 17 mars 2011 15:05 À : Johann Objet : RE : Rép. : RE : Plainte - Ministère de la Sécurité publique

M. Godmé,

Contrairement à ce que vous prétendez, nous n’avons pas communiquer votre numéro de téléphone à quiconque.

Je suis d’avis que vous êtes entièrement responsable des conséquences qui pourraient survenir à la suite de vos publications sur votre blog.
Thomas Forget

Notez ici avec quelle rapidité M. Thomas Forget s’est senti accusé d’avoir transmis de l’information confidentielle, alors que M. Godmé ne fait que réitérer son appel à l’aide avec nouvelles informations à l’appui. Mais ce n’est pas tout. Le meilleur est encore à venir.

>>> Le 2011-03-17 à 15:21, "Johann" @gmail.com> a écrit :

Compte tenu de vos actions efficaces constatées, nous continuons à dénonçer car vous ne faites strictement rien !

Votre réponse est presque alarmante quand on sait que vous représentez la sécurité publique Mr Forget.

Vous représentez la Sécurité publique, vous laissez des vendeurs de drogue et votre police nous intimider et nous harceler par voie electronique sans cesse.

Mr Forget, c’est votre système qui nous a ammené là et si nous sommes en danger aujourd ‘hui, c’est de la faute de toute cette innaction.

Maintenant, votre gouvernement ne respecte en aucun cas sa parole concernant la sécurité de ceux qui dénonçe, est-ce que je montre

On dérange et nous le savons et vous le savez aussi.

Finalement, devons plus nous meffier de la mafia de la drogue ou du Gouvernement ?

Désolé d’être une personne droite.

Vous viverez avec les conséquences de votre innaction.

Mr Forget, je me demande très sérieusement dans quel genre de monde je suis actuellement.

Johann Godmé


De : THOMAS FORGET [mailto:thomas.forget@msp.gouv.qc.ca] Envoyé : 17 mars 2011 15:35 À : Johann Objet : TR : Rép. : RE : Plainte - Ministère de la Sécurité publique

Je constate également que vous dénoncez beaucoup, mais je me demande quels résultats vous avez obtenu jusqu’à maintenant.

- Avez vous obtenu la garde de vos enfants ?
- Avez-vous réglé votre procédure de divorce ? Est-ce que vous étiez présent aux dernières audiences ?
- Est-ce que vous avez l’intention de vous présenter à votre procès ?

Je vous suggère de sérieusement réfléchir à votre stratégie car j’ai bien peur que vous ne vous enlisiez, à tort ou à raison, encore davantage. Je comprends que vous faites cela pour vous enfants, mais ne croyez vous pas que vos enfants voient tout ce que vous publiez sur votre blog. Qu’en pensent-ils selon vous ?
Je vous suggère de lire le document suivant, peut-être que ça vous aidera dans votre réflexion.

PDF - 32.3 ko
Quérulence
Vous dénoncez des situations graves au gouvernement ? On vous traite de malade mental, article "médical" à l’appui.

Votre nouvel connaissance, XXXXXX XXXXX n’est définitivement pas un modèle de succès. Je serai déçu que vous en êtes rendu là dans 15 ans.

P.S. On ne répondra pas à vos ultimatums.


Quérulence (Source : WikiPedia) : La quérulence, dérivé de quérulent emprunté au latin tardif querulans « qui se plaint », « qui plaide en justice »[1], est en psychiatrie un délire de revendication. Au départ d’un dommage parfois réel mais non reconnu, le malade, souvent paranoïaque, amplifie démesurément son préjudice et poursuit indéfiniment celui à qui il en impute la cause. Sans succès dans sa plainte, il peut user de violence. Dans le cas d’un hypocondriaque, la cible du harcèlement ou de la vengeance peut être un médecin.

Les tribunaux redoutent les quérulents, appelés dans ce cadre les « plaideurs vexatoires » et qui, par leurs attitudes, peuvent perturber une cour de justice[2].


>>> Le 2011-03-17 à 15:49, "Johann" @gmail.com> a écrit :

Désolé pour votre document « quérulence »

J’ai un papier de médecin qui prouve le contraire, merci.

Je dénonçe beaucoup certe mais la sécurité publique fait quoi ?

Vous faites quoi depuis le début ?

Mes dossiers de divorce et tout le reste n’ont pu avançer car les instances locales m’ont poussé à me revolter. Dessin ?

Monsieur Forget, je lis entre vos lignes.

Pourquoi en suis-je là ?

Avez-vous étudié le dossier ?

Est-ce que mon dossier donne le droit à vos fonctionnaires de commettre des actes criminels ?

Mr Forget, vous me semblez fuir la vraie question.

J’en conclue que pour vous, ce que font ces gens est normal et le problème vient des autres.

C’est à quoi nous attendions bien vite.

Il y a eu un sérieux dérapage mais forcement, il est impossible que cela vienne de certains fonctionnaires qui abusent de pouvoir, n’est ce pas ?

Vous voulez jouer votre jeu de « Quérulence »

Vous ne répondrais à mes ultimatum, parfait.

Je ne me laisserais pas embarquer dans cette nouvelle fausse accusation qui est « toute prête « pour sauver vos crapules.

J’avais prévu le coup depuis longtemps et j’ai dejà un document en main.

Si vous pensez que je ne vous ai pas vu venir, vous n’avez pas la bonne personne.
Mais c’est bien d’avoir essayer.

Johann Godmé


De : THOMAS FORGET [mailto:thomas.forget@msp.gouv.qc.ca] Envoyé : 17 mars 2011 15:53 À : Johann Objet : RE : Rép. : RE : Plainte - Ministère de la Sécurité publique

Vous devriez bien vous douter que l’on fait tous parties du grand complot contre vous.

Continuez à sortir vos preuves à la pièce, ça vous a bien avancé jusqu’à maintenant.


>>> Le 2011-03-17 à 16:05, "Johann" @gmail.com> a écrit :

Pas contre moi spécialement non…… [Note : il parle ici du "complot" évoqué par Thomas Forget- AR]

En ce qui concerne mes preuves, j’ai quand même une bonne marge.
Nous avons encore du temps devant nous.

En ce qui concerne mon procès, j’ai le temps, je vais le faire déplacer hors de la région.

Je ne sais pas comment vous êtes capable de m’écrire tout cela avec les preuves de comportements de l’autre partie que vous avez.

Finalement, vous faites pas mal votre preuve dans la preuve.

Quand à vos allégations de Quérulence, je trouve cela très subtile.

Non seulement j’avais déjà`un document mais je vais m’y préparé bien comme il faut car entre vos fonctionnaires qui consomment de la dope et vos policiers qui les fréquente et moi-même, il est clair que votre choix semble être fait.

Vous vous êtes affiché aujourd’hui et c’est très bien.

Nous ne sommes donc pas encore sorti du bois.

A moins d’un accident, j’ai encore assez de matériel pour publier et nous devrions tenir la route pour un grand bout de temps encore.

Merci de votre soutien Mr Forget.

Johann Godmé


De : THOMAS FORGET @msp.gouv.qc.ca> Date : 17 mars 2011 16:10 Objet : RE : Rép. : RE : Plainte - Ministère de la Sécurité publique À : Johann @gmail.com>

M. Godmé,

On vous a répondu le 4 mars à l’effet que nous avons pris acte de vos dénonciations. On vous également suggérez de vous contacter un avocat pour régler vos différents.

Vous êtes libre de publier tout ce que vous voulez sur le web. Si votre sécurité est menacé, contactez la police. Ce n’est pas le ministère qui va régler cela.
Merci et bonne fin de journée.

Donc, le message est clair. Si vous avez des problèmes avec la police, ce n’est pas le ministère qui va régler ça, et qu’il faut aller voir... la police. Et si par surcroit on ose continuer de dénoncer des problèmes, alors on est malade mental. Et ce de la part même du même ministère qui tente de nous convaincre que la nouvelle unité anti-corruption sera en mesure de faire le ménage au Québec.
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Annoce le l’unité anti-corruption
Conférence de presse du ministre Dutil sur la création de l’escouade anti-corruption

À ce stade, il est bon de rappeler que le nouveau commissaire de cette unité anti-corruption, Robert Lafrenière, est au courant de ce dossier depuis novembre 2009, alors qu’il était sous-ministre de Robert Dutil.

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Robert Lafrenière
Robert Lafrenière, nouveau Commissaire à l’unité anti-corruption

Outre ces nombreuses démarches, de nombreux journalistes ont également été contactés, tous sans résultat jusqu’à présent. Une journaliste locale avait décidé de publier et dénoncer ce scandale régional, mais a par la suite retournée sa veste suite à un appel de son employeur, l’Agence QMI (Québécor), lui laissant savoir qu’il était mieux de laisser ce sujet tranquille. Dieu seul sait quelles autres pressions elle a reçu pour la faire changer d’idée aussi radicalement. La cheffe du PQ, Pauline Marois, fut également contactée à ce sujet. Aux dernières nouvelles, elle en était encore à évaluer comment utiliser la chose "politiquement".

Ne reste donc comme ultime moyen de défense de dénoncer publiquement et ouvertement à qui veut l’entendre, avec tous les risques que cela comporte.

Conclusion : L’Affaire Dupont


Lorsqu’on regarde tout ce dossier concernant le cas Godmé, on ne peut s’empêcher de faire des références avec le cas de l’Affaire Dupont, survenue à Trois-Rivières en 1969, et qui a encore récemment fait la manchette, tellement les conclusions sur la mort de l’agent Dupont sont douteuses. Nous sommes ici en présence d’un homme qui se serait apparemment "suicidé" d’une balle dans le dos, dans une voiture sans aucune trace de sang à l’intérieur. Ce reportage d’Enquête nous donne plus de détails sur le sujet :

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Enquête - Épisode 16 : L’affaire Dupont : meurtre ou mystère ?
L’affaire Dupont : Louis-Georges Dupont était policier à Trois-Rivières et est mort dans des circonstances nébuleuses en 1969. Ses fils veulent que les autorités reconnaissent que leur père est mort dans l’exercice de ses fonctions, mais deux enquêtes ont conclu au suicide.
Comme nous pouvons le constater, les méthodes et façons de faire ne semblent pas avoir beaucoup changé en 40 ans au Québec, et ne font pas dans la subtilité.

Est-ce à dire que nous vivons dès maintenant dans une société sans loi ? Je n’ai aucune hésitation a faire cette affirmation. Encore plus dans le contexte de perte de souveraineté nationale que nous vivons actuellement à l’échelle du Québec et du Canada dans son ensemble.

Un citoyen averti en vaut deux.

Adam Richard

5 commentaires:

  1. Addendum :

    Voici quelques liens sur lesquels je suis tombé depuis la rédaction de cet article et qui le compètent très bien :

    La guerre secrète contre l'indépendance du Québec (reportage diffusé sur le Canal D) : http://www.mystere-tv.com/la-guerre-secrete-contre-l-independance-du-quebec-v1520.html

    Synopsis : "La crise d'Octobre en 1970 plongea le Québec ainsi que le Canada tout entier dans une période d'incertitude attribuée aux attaques terroristes menées par différentes cellules du FLQ. Le 5 octobre 1970, le Front de Libération du Québec frappe un grand coup en enlevant le diplomate britannique James Richard Cross. Cinq jours plus tard, une autre cellule du FLQ kidnappe le ministre du travail et vice premier ministre québécois Pierre Laporte. Ce dernier meurt, les autorités accusent les auteurs de l'enlèvement du meurtre mais ceux-ci clament l'accident.

    Ceci est une partie de l'histoire tel que nous la connaissons, celle que l'on retrouve dans les livres d'histoire approuvés par le gouvernement canadien. Ce reportage nous montre une partie cachée de l'histoire canadienne, une partie que le gouvernement du Canada et aussi la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) aimerait bien effacer."

    À noter également l'implication de la Sûreté du Québec dans la gestion de la Crise d'Octobre.

    ----------------------

    Rapport du Comité permanent de la sécurité publique sur les sommets du G20 et du G8 (Le Devoir, 26 mars 2011) : http://www.ledevoir.com/politique/canada/319722/rapport-du-comite-permanent-de-la-securite-publique-sur-les-sommets-du-g20-et-du-g8

    Extrait : "Les sommets du G8 et du G20, tenus simultanément l'été dernier en Ontario, ont généré une explosion incontrôlée des coûts ainsi que des arrestations si nombreuses qu'elles nécessitent une enquête publique et des excuses officielles d'Ottawa.

    Le Comité permanent de la sécurité publique et nationale brosse un portrait accablant de l'organisation des deux sommets des leaders des pays industrialisés, à Huntsville et à Toronto. Non seulement la facture a gonflé à 930 millions de dollars, mais 1105 personnes ont été arrêtées et détenues, souvent de façon arbitraire, en marge de la rencontre des leaders des pays industrialisés. Il s'agit «de la plus grande arrestation de masse en temps de paix dans l'histoire du Canada», déplore le rapport.

    Le comité recommande la tenue d'une enquête publique indépendante afin de faire la pleine lumière sur les violations massives des libertés civiles commises par les policiers.

    Le gouvernement devrait présenter des excuses «officielles et inconditionnelles» aux milliers de citoyens emprisonnés injustement, recommande par ailleurs le comité, présidé par le député conservateur Kevin Sorenson."

    --------------------------

    85 per cent of B.C. adults in police database 'disturbing' (Vancouver Sun, 24 mars 2011)

    Read more: http://www.vancouversun.com/life/cent+adults+police+database+disturbing/4486160/story.html#ixzz1I1lL8x00

    Extrait : "VANCOUVER — The B.C. Civil Liberties Association says it is disturbing that up to 85 per cent of B.C. adults have their names in a police computer database designed to track criminals.

    The association has written a letter to B.C. Solicitor General Shirley Bond, asking her to investigate why the majority of B.C.'s law-abiding citizens are in the PRIME-BC database.

    Even more troubling, said Robert Holmes, president of BCCLA, is that no information is available as to how long the information is kept on file.

    The computer database is used by police to record contacts with citizens, including "negative police contact," which can then be used to prevent people from getting jobs, BCCLA claims.

    “With more than eight out of every 10 B.C. adults in this database, we’re wondering if people know what the police are writing about them,” Holmes said in a statement Tuesday."

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  2. J'ai eu connaissance d'un cas similaire dans les années 80..Le plaignant fut retrouvé mort brulé dans son auto selon les journalistes. Le problème dans tout çà c'est que le gars en question n'avait pas d'auto....

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  3. C'est vrai, ça me dit quelque chose cette histoire d'auto brûlée.

    En passant, Yohann Godmé a été arrêté hier sous de fausses accusations.

    Pour suivre les derniers détails au fur et à mesure qu'ils sont disponibles : http://feeds.feedburner.com/CorruptionEtAbusDePouvoirDansLeBas-st-laurent

    Et finalement, comme le hasard fait bien les choses :
    Enquête
    Épisode 21 : Images chocs au G-20 / La guerre chez soi
    http://www.tou.tv/enquete/S04E21

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  4. Les arrestations arbitraires ne sont malheureusement pas aussi rare que l'on pourrait le croire si ce n'était du silence complice des médias. La dernière fois que ces fiers-à-bras se sont livrés à de tels abus à mon endroit, ils ne s'étaient même pas donné la peine d'aller se chercher un mandat ! Il s'agit de l'histoire raconté dans l'Affaire Camille http://bit.ly/ec48uA Au terme de l'exercice, après plus de 3 mois d'incarcération préventive, ce qui est plutôt rare, j'ai été acquitté des fausses allégations verbalisées par une policière compromise dans l'Affaire Camille avant de me faire administrer une sentence d'un an ! Refusant d'obéir à de tels ordres en désordre, j'en suis réduit à vivre dans la clandestinité... http://bit.ly/eKETux

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  5. Article intéressant dans un blog intéressant. Merci de partager tout cela. Je suis vraiment contente d'être tombée sur votre blog. C'est un peu ce qui je cherchais dans ce domaine.
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