mercredi 9 mars 2011

Post-Mortem Citoyen du Congrès Régional GIM du Parti Québécois

Une action de Vigile qui a dérangé l’entourage de Pauline Marois
Post-Mortem Citoyen du Congrès Régional GIM du Parti Québécois
Un discours partisan réglé au quart de tour pour empêcher toute voix discordante
Adam Richard
Tribune libre de Vigile
samedi 19 février 2011      371 visites      13 messages


Chers Vigiles,

Tel que promis, j’ai effectué ma Vigile solitaire au Congrès Régional Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine qui se tenait (et se tient toujours au moment d’écrire ces lignes) à l’Auberge des Commandants à Gaspé.

D’emblée je dois déclarer que c’était aujourd’hui ma première expérience à un tel type d’événement partisan. J’ai cependant pris quelques renseignements au courant de la semaine sur ce à quoi je devais m’attendre de ma démarche, et je l’ai planifiée en conséquences. Je savais que dans le meilleur des cas, je ne disposerais que de 2 minutes à peine pour me faire entendre, et j’ai orienté mon action en fonction de cette réalité. Je peux d’ores et déjà affirmer que j’ai atteint 100% des objectifs que je m’étais fixés pour cette Opération Vigile qui cadre à l’intérieur de la Révolution du Lys, celle qui est en train de fleurir en ce Printemps Québécois.

Arrivé sur place, j’ai croisé Mme Angèle Bélanger, ancienne présidente du conseil local du PQ et ancienne infirmière au Cégep de Gaspé, où j’y ai fait mes études collégiales et où surtout mon père à travaillé pendant 35 ans. C’est donc dire qu’elle m’a tout de suite reconnu malgré le fait qu’elle ne fait pas partie de mes fréquentations régulières. C’est ça, les petites villes. Tout de suite, elle s’est montrée intéressée à ma présence au Congrès, se réjouissant que de jeunes visages s’intéressent à la chose politique, et par la bande au Parti Québécois. J’ai profité de ce contact privilégié pour lui poser quelques questions sur le fonctionnement de la journée, si il y aurait possibilité pour moi de m’exprimer publiquement à l’assemblée présente, si il fallait être membre pour être présent, ce que j’étais enclin de faire si nécessaire, etc... Elle me répondit ne pas être dans le secret des dieux, n’étant plus impliquée dans l’organisation de l’événement, mais qu’habituellement c’était le cas et que le membership au parti n’était pas nécessairement obligatoire pour pouvoir s’exprimer ou participer au Congrès, en autant que je sois au moins sympathisant. Je crois avoir démontré à quel point en effet je sympathise avec la cause originelle du Parti Québécois, l’indépendance du Québec, sans être nécessairement un chaud partisan du PQ actuel et du Plan Marois. J’ai bien entendu gardé ces détails personnels pour moi.
Était également présente Mme Marina O’Connor, également ancienne présidente local du PQ, ancienne syndicaliste et ancienne infirmière au CHSLD Mgr Ross de Gaspé, avec qui j’ai eu la chance et le plaisir de faire de l’impro sur la scène locale il y a quelques années de cela.

Voici pour mes "allié(e)s silencieux(euses)" au sein de la salle, celles auprès de qui je sais que ma crédibilité n’est pas à démontrer, et derrière lesquelles les autres pourront se rallier en cas de braquage et d’hostilité face à ma présence.

D’entrée de jeu, quelques constats s’imposent :

1) Le gens présents à ce Congrès, surtout l’entourage rapproché de Pauline Marois, ne lisent pas Vigile.net. Pas la Tribune Libre, en tout cas. Sinon il est clair que l’on ne m’aurait jamais laissé entrer dans la place en premier lieu. Surtout que ma photo est clairement affichée à chacun de mes articles.

2) Hormis 4 ou 5 têtes plus jeunes, dont le député de Matane Pascal Bérubé, la candidate de Gaspé pour le PQ (dont j’ai oublié le nom, juste pour dire à quel point le PQ est actif dans la région) et moi-même y compris, n’étaient présents que des têtes blanches, que des combattants "de la première heure". Il était frappant de constater à quel point le message du PQ ne passe tout simplement pas chez les jeunes, en tout cas ici en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

3) La liberté d’expression au sein de ce parti, que l’on dit ouvert et d’idées, est largement contrôlée dans le but évident de faire taire tout discours critique ou idée novatrice pouvant remettre en cause le leadership du pari, tout aussi timide cette critique puisse-t-elle être ; et ce à moins de deux mois d’un vote de confiance pour Marois au prochain Congrès National.

4) La teneur des discours tenu lors de la partie AGA (Assemblé Générale Annuelle) de ce Congrès (la partie à laquelle j’ai pu assister) se centrait principalement sur de simple considération partisanes, à savoir des discussions vagues sur la possibilité de remporter tel ou tel comté aux prochaines élections, la nomination des nouveaux responsables de l’instance régionale, questions de budget interne du parti au niveau de la région, lecture du procès-verbal du Congrès régional de l’année dernière, etc... S’en suivrait, si j’ai bien compris, des comités d’études chargés d’étudier et se prononcer sur une liste d’environ 150 propositions inscrites à l’ordre du jour. Bref, rien de bien passionnant, rien de bien rassembleur, rien de bien concret en ce qui concerne les positions que devraient occuper le PQ à la lumière de la grogne actuelle contre le gouvernement Charest. De mon point de vue extérieur, toute cette opération m’a semblé n’être qu’un gros gaspillage des forces vives citoyennes qui ont décidé de s’impliquer au sein de ce parti dans le but d’atteindre un jour l’indépendance du Québec.

5) Toute cette opération m’a également semblé n’être qu’une opération de relations publiques afin de mieux asseoir la position de chef de Mme Marois de manière forcée et factice à l’aube du vote de confiance dont elle devra faire face en avril prochain.

Pour illustrer ce dernier constat, je mentionnerai le discours de l’organisateur de l’événement, M. Richard Adams (à ne pas confondre avec moi), à l’effet de quoi nous devrions tous appuyer Mme Pauline Marois lors du prochain vote de confiance.

Vint ensuite la lecture de l’ordre du jour.

Déjà, un premier membre se lève et fait remarquer qu’aucune période de question n’est prévue. On lui répond que l’agenda étant déjà très chargé, il serait difficile de rajouter une telle période de question sans risquer de tout chambouler l’horaire et que, de toute façon, les membres seraient invités à poser des question ou émettre des commentaires sur chacun des points à l’ordre du jour. On peut bien voir ici cette tendance à vouloir contrôler tout discours en les ré-orientant exclusivement sur ce qui est à l’ordre du jour. Semblant satisfait de cette réponse, le membre se rassit. Cet à ce moment que Mme Bélanger, que j’ai présentée plus haut, à repris pour elle cette question d’ajouter une période de questions, afin que les gens présents puissent s’exprimer. Elle a même eu l’élégance de mentionner que des gens étaient présents dans la salle, sans me désigner, qui lui avais justement fait part de leurs désirs de s’exprimer.

Premier malaise au sein des délégués à l’avant de la salle. On ne semble vraiment pas très chauds à l’idée, mais en même temps ils peuvent difficilement refuser cette requête à la doyenne du PQ à Gaspé qu’est Mme Bélanger. D’autres membres en place appuient la proposition de Mme Bélanger, incluant Mme O’Connor.

L’ordre du jour se déroulant assez rondement, et les délégués des Îles-de-la-Madeleine étant absents pour cause de mauvaise météo (une vidéo-conférence par Internet n’aurait-elle pas été préférable ?), nous en arrivons assez rapidement à la fameuse période de questions, et ce à l’avance des horaires prévus.
Cette période de questions débuta donc par un des délégués lui-même, M. Adams cité plus haut, qui profita de cette tribune pour remercier certaines personnes dans l’assistance de leur présence. suite à cela, un membre du parti posa une question d’ordre relative à la gestion financière interne du parti.

Fut ensuite posée une question par un autre membre concernant les stratégies de communication du parti face aux positions du gouvernement Charest concernant les ressources naturelles, afin d’obtenir un meilleur écho face aux préoccupations des citoyens du Québec. Il mentionna également qu’il faudrait peut-être revoir les mécanismes de communications au sein même du parti afin de les rendre plus efficaces. Mme Marois prit ces considérations en note.

Mme Bélanger pris ensuite la parole, aidée d’un petit texte qu’elle avait rédigé. Ses commentaires allaient en continuité du monsieur précédent, mettant encore l’emphase sur les préoccupations citoyennes concernant l’exploitation d’hydro-carbures, sujet d’actualité ici à Gaspé dû au fait de l’exploitation pétrolière de Junex et Pétrolia dans la région. Mme Marois prit encore des notes, mais le président de l’assemblée lui demanda d’abréger son commentaire, indiquant qu’une seule autre question serait admise par la suite.

C’était la mienne.

Ma "question" n’était pas tant une question, mais plutôt un commentaire que j’ai adressé aux membres présents dans des termes allant plus ou moins comme ceci :

« Bonjour, je me nomme Adam Richard, à ne pas confondre avec M. Adams ici présent à l’avant de la salle. (légers sourires dans la salle) Je tiens à préciser d’emblée que je ne suis pas membre du PQ ni d’aucun parti, mais que je n’aurais aucune abjection à être membre du Parti québécois advenant l’avènement de "conditions gagnantes", pour reprendre l’expression populaire. Le commentaire que je veux faire entre en parfaite continuité avec les commentaires des deux dernières personnes à avoir pris la parole. Avec l’aide d’un groupe de citoyens, je suis en train de rédiger une nouveau projet de société, cette-fois non pas basé sur le seul débat linguistique (début des protestations au micro par le président de l’assemblée, je poursuis de plus belle, a capella), mais bien sur une réforme de la Démocratie. (Encore des protestations, le garde du corps s’approche de moi et m’invite à sortir ; je persiste jusqu’à la fin de mon message) J’invite donc les gens à venir consulter les documents relatifs à ce projet (j’ai oublié si j’ai eu la chance de mentionner Vigile.net) sur Internet, afin de le mettre en opposition au Plan Marois, justement en vue du prochain vote de confiance auquel Mme Marois doit faire face. Voilà. J’ai terminé. »

Je peux vous dire que j’ai créé mon effet dans la salle. Je crois avoir réussi à rejoindre l’intelligence des gens présents, malgré le très court temps qui m’a été alloué à cet effet. Je dois vous avouer que j’aurais vraiment aimé être une petite souris afin d’assister aux discussions lors de la période du diner.

J’ai donc quitté de manière digne, sans que le gorille de Mme Marois n’ait a poser ses grosses pattes sur moi. en quittant, j’ai ponctué mon départ de quelques déclarations bien senties telles que : "Elle est belle la démocratie au PQ", "Belle façon de promouvoir la liberté d’expression" et "Bonne chance pour attirer des membres avec une telle attitude". Tout en ayant pris soin bien sûr de souhaiter une belle fin de journée aux gens présents dans l’assistance.

En quittant la salle, le garde du corps de Mme Marois me glisse à l’oreille qu’il n’y a aucun danger à ce que l’on me confonde avec M. Richard Adams. Je lui ai répondu que j’y comptais bien !

Au moment de sortir, j’ai regardé du coin de l’oeil vers Mme Marois afin de lire sa réaction. Sourire de convenance autant que de contenance, elle fixait la table devant elle, signe très clair que bien qu’elle tentait de le cacher, ce premier coup l’a atteint malgré son armure.

J’ai effectué la première étape d’un plan auquel j’ai réfléchi au cours des dernières semaines. J’ai été plutôt discret sur ce point jusqu’à aujourd’hui justement afin de me préserver un certain effet de surprise ce matin. À partir de maintenant, il est sûr que je suis sur le radar de Mme Marois. Ce qui m’amène à venir vous parler publiquement du sens de ma démarche.

Comme plusieurs d’entre vous se le rappellent sûrement, lorsque j’ai entrepris mes démarches actuelle autour du projet de société Démocratie v2.0, j’ai tout d’abord voulu créer un nouveau parti politique, libre des influences des partis existants, justement pour faire évoluer ce projet en dehors des instances politiques existantes. Plusieurs personnes ont réagit fortement à cette annonce, non pas en raison du projet qui fut avancé, mais bien pour la seule création d’un nouveau parti, me taxant d’emblée de vouloir "diviser le vote", alors que mon but est plutôt de l’unifier. Je me dois cependant d’admettre que sur de simples considérations stratégiques électorales, ces gens ont raison.

De même, malgré leur sympathie naturelle envers Amir Khadir, plusieurs personnes croient également, à tort ou à raison, que la seule option politique viable pour conter le gouvernement Charest, que l’on soit pour ou contre le Plan Marois, est le PQ.

C’est ainsi que j’en suis venu moi-même à la conclusion que le PQ était sans doute le meilleur véhicule politique dont le projet Démocratie v2.0 pourrait se doter afin de rallier massivement le vote de la population aux prochaines élections. Mais qu’une chose soit claire ici : je parle du PQ en tant que coquille politique, et non pas du PQMarois.

En ce qui me concerne, je n’ai aucune confiance en Mme Marois. Et voici rapidement quelques raisons pourquoi, et qui je l’espère ouvriront les yeux des quelques fanatiques de Mme Marois, qui croient aveuglément qu’un vote pour Mme Marois, c’est un pas vers la souveraineté du Québec ou encore que les citoyens seront écoutés sur le dossier des gaz de schiste, dont la position Marois ne diffère pas de beaucoup de celle de Charest.

Voici donc les principales raisons pour lesquelles je n’ai aucune confiance à Mme Marois :

1) Sa position sur le gaz de schiste :
Gaz de schiste et Old Harry... Pauline Marois avance avec précaution. Pèse chacun de ses mots.
« On ne les exploitera que dans des conditions qui sont acceptables », précise-t-elle. Les risques pour la santé devront avoir été levés. Ceux pour l’environnement aussi. Les retombées économiques devront être au rendez-vous. Et les projets, bénéficier du soutien des populations concernées - ce qu’elle appelle « l’acceptabilité sociale ».
La quadrature du cercle ? Non, dit-elle. « Si ces critères étaient rencontrés, moi, je crois qu’on ne peut pas se priver d’exploiter éventuellement ces ressources. »

Le gaz de schiste, c’est des émissions de gaz à effet de serre plus le risque de transformer toute la vallée du St-Laurent en un immense scandale Shannon.

Oubliez les redevances supérieures. Aucun montant d’argent ne pourra remplacer les millions de litres d’eau souillée pour des siècles, l’instabilité des sols fracturés, les fuites de gaz et de produits chimiques dans les nappes phréatiques, etc... Mme Marois ne tente que de noyer le poisson tout en jouant en catimini le jeu des industries gazières et pétrolières. J’en veux pour preuve ces supporters de Mme Marois qui sont convaincus que Mme Marois va mettre un "stop" aux gaz de schiste.

2) Son manque de crédibilité dans le dossiers de la gestion des ressources naturelles : En effet, la loi sur les mines actuellement en vigueur date de 1886, et le PQ a eu de nombreuses chances de la modifier par le passé, ce qui ne fut jamais fait, malgré l’évidence de cette question pour un parti qui se dit souverainiste. Les politiques du PQ depuis 1994, incluant les décisions redevables à Mme Marois durant cette période, sont dans le même sens que celles du Parti Libéral du Québec en ce sens qu’il favorise les intérêts des corporations et grandes fortunes au détriment des intérêts de la population.

3) Son mutisme face au scandale de la DPJ : J’ai fait état récemment d’un scandale étouffé impliquant la DPJ, qui implique également des cas de corruption, de trafic d’influence, de faux-témoignages, de trafic de drogues, et qui brise non seulement les vies familiales des parents,mais surtout celle des enfants qui en sont victimes. Rappelez-vous bien de cela à la prochaine campagne électorale quand vous verrez Pauline tenant des bébés dans ses bras pour les caméras de télévision, nous disant combien elle travaille fort pour l’avenir du Québec afin que notre jeunesse puisse y grandir d’une façon saine.

4) Pauline Marois n’est pas indépendantiste : Ceci peut paraitre plutôt contradictoire pour la cheffe d’un parti qui se veut lui indépendantiste. Je pourrais citer la tiédeur du Plan Marois concernant la souveraineté, qui la place dans les calendes grecques encore une fois, ou encore le plan voté par les membres du PQ en 2005 qui fut rejeté par le conseil exécutif de Mme Marois. Mais le meilleur argument demeure encore selon moi la présence de Mme Marois au Forum sur l’Intégration Nord-Américaine, un organisme en ligne directe de la ZLÉA fortement contestée à Québec en 2000 et du récent pacte secret entre Harper et Obama concernant une zone commune de sécurité. Il est à noter que mon contact Facebook qui m’a fait parvenir cette information m’a également mentionné l’avoir rapportée sur la page web de Mme Marois et celle du PQ afin de poser quelques questions à cet effet. Son commentaire fut effacé promptement et mon contact s’est fait bannir de ces sites.

Est-ce là le genre de dirigeants que nous voulons pour nous mener, éventuellement, à un Québec souverain ? Quel Québec souverain ?

Je ne sais pas pour vous, mais moi je passe mon tour.

Cependant, je ne peux que me rallier aux commentaires de M. Donald Rouleau dans sa récente publication sur cette tribune-libre, concernant le besoin urgent des forces vives souverainistes de s’assembler et d’unir nos force afin de mettre sur la table et concrétiser le plus rapidement possible notre rêve d’un Québec indépendant sous la souveraineté du peuple. Le projet pour lequel je suis en train de me faire connaitre, Démocratie v2.0, rejoint je crois les aspirations de plusieurs auteurs présents sur Vigile.net, des gens dont les compétences sont au moins égales sinon supérieures à celles de nos élus et politiciens professionnels actuels. Ce que je constate également, c’est que les forces souverainistes les plus vives au Québec évoluent en dehors du PQ, et non à l’intérieur de celui-ci.

Alors, voici ce que je propose doc ouvertement aujourd’hui : de se regrouper en équipe officielle autour du projet de Québec v2.0, de continuer à définir et peaufiner ce projet tout en en faisant la promotion, et ce surtout auprès des membres actuels du PQ. Mon geste de Vigile citoyenne aujourd’hui était un pas en ce sens, c’est-à-dire d’insérer le virus de cette idée dans la tête des membres du PQ afin qu’ils puissent en débattre à l’intérieur même de leurs cercles. Le but final de cette stratégie est de tenter d’investir le Parti Québécois avec une équipe crédible et un projet de société enlevant et à même de faire avancer les débats qui sont au point mort depuis 30 ans, et ce dans le but avoué de faire une tentative de putsch au sein du PQ pour évincer Pauline Marois de sa position actuelle en tant que chef de ce parti.

J’ai la ferme conviction que si nous parvenons à réunir une telle équipe et à bien définir le projet que j’ai présenté ici sur Vigile.net, avec un effort de communication suffisant pour faire connaitre notre plan aux membres actuels du PQ à travers la province comme option valable face au Plan Marois, qu’il est possible de faire perdre à Mme Marois son vote de confiance au mois d’avril dans un premier temps, et ensuite de remporter une course à la chefferie plaçant le projet de l’indépendance Démocratie v2.0 en avant plan. En ce sens, je n’ai aucun problème à occuper cette position de "chef" si personne n’a d’objection, tout comme je suis ouvert que ça puisse être quelqu’un d’autre. Personnellement, je ne crois pas au mythe du "cheuf". Mais je crois cependant au leadership. Et je crois également qu’on ne peut jamais avoir trop de leadership au sein d’une équipe qui travaille toute dans le même sens. Mon ambition personnelle n’est aucunement d’être calife à la place du calife, ni même de faire de la "politique traditionnelle", mais bien de mettre en place les réformes que je juge nécessaires afin de faire avancer la société Québécoise et nous permettre collectivement à passer à autre chose.

M. Rouleau mentionne quelques noms dans son article. Moi-même j’avais inclus une liste de gens définitivement intéressants dans une telle optique. Je veux cependant que chaque lecteur de ce texte se sente interpellé et invité personnellement par mon appel. Je crois avoir démontré que je suis une personne d’idées et de convictions, mais même avec tout le bon vouloir du monde, je ne peux rien accomplir seul. Et il y a extrême urgence en la demeure, phénomène qui n’est pas étranger à ma récente sortie de mon mutisme public. J’en appelle donc à votre sens patriotique et de devoir citoyen afin de vous joindre à moi afin de faire ensemble ce qui se doit d’être fait afin remettre le Québec sur ses rails, à l’abri de la convoitise malsaine pour l’intérêt public des intérêts privés et des multinationales, et ce de manière durable.

Si une telle éventuelle tentative de putsch devait rater, il sera alors encore temps de se retourner et de contempler les alternatives viables qu’il nous reste. Il ne faut pas écarter la possibilité d’une alliance ou d’une coalition avec Amir Khadir et Québec Solidaire, le Parti Indépendantiste, le Parti Vert ainsi que d’autres petits partis.

Nous nous devons TOUS de faire un examen de conscience et d’évaluer ce que nous pouvons RÉELLEMENT faire pour la réalisation de notre rêve commun, celui de l’indépendance du Québec, à la lumière de la situation actuelle.

Car sans votre implication directe à vouloir prendre en mains la destinée du Québec, cela revient à accepter implicitement le statu quo, et cela même si le gouvernement Charest se devait de subir une cuisante défaite aux prochaines élections.

Et bien voilà chers Vigiles mon compte-rendu de ma propre petite Opération Vigile en ce samedi 19 février 2010, et de la stratégie globale sous-jacente à cette opération.

En espérant sincèrement avoir touché vos consciences et d’avoir fait naître en vous un désir profond de vous impliquer afin de faire changer vraiment les choses au Québec.

Parce que tous ensemble, nous le pouvons.

Adam Richard

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