mardi 29 janvier 2013

Justin Trudeau muet sur le legs politique de son père

Pierre-Elliot Trudeau grand traitre de la nation canadienne

Justin Trudeau muet sur le legs politique de son père

La GRC aux trousses des activistes politiques


J'aimerais, par l'entremise de ce billet, attirer l'attention du lecteur sur cette vidéo récemment mis en ligne sur YouTube qui se trouve à être une entrevue vidéo effectuée par l'activiste Dan Dicks de PressForTruth.tv avec Lucas Cort du Canadian Awareness Network (Réseau Canadien de Conscientisation (politique)) à propos de l'expérience qu'a vécu ce dernier avec des agents de la GRC, division INSET (Integrated National Security Enforcement Team - Équipe Intégrée Nationale du Renforcement de la Sécurité), qui sont venus l'interroger suite à une activité militante concernant Stephen Harper.  Comme on le voit dans le vidéo et à travers la conversation, Cort a filmé le cortège de voitures dans lequel se trouvait Stephen Harper et si ma compréhension de l'événement est bonne, il aurait également harangué le cortège à l'aide du klaxon de sa voiture.  Les agents de la GRC dont allés jusqu'à carrément lui demander si il planifiait de tuer le Premier Ministre Harper (!), démontrant ainsi le caractère potentiellement dangereux de quiconque conteste ouvertement les politiques canadiennes dans l'esprit de ces agents, une dérive qui donne lieu de s'inquiéter et qui surtout ne correspond à aucune réalité sur le terrain.  L'entrevue sur ce sujet dure environ une quinzaine de minutes, en anglais pour ceux qui comprennent cette langue.


Cependant, le segment qui a le plus attiré mon attention est celui se trouvant entre 2:53 et 3:43, dans lequel on peut voir Justin Trudeau tentant de se sauver d'une question embarassante concernant le legs politique de son père qui lui est posée par ce même Lucas Cort lors d'un événement public à Hamilton, Ontario.  Je vous en expose ici la transcription en français :

Lucas Cort : Juste pour savoir, quel est votre position sur la décision de votre père de modifier notre système bancaire?  En tant que Premier Ministre, que feriez-v...

Justin Trudeau : Je ne suis pas ici pour parler du legs de mon père, je suis ici pour parler du futur.

L. C. : Si vous étiez Premier Ministre...  Si vous étiez Premier Ministre, allez-vous restaurer la Banque du Canada?  Ou allez-vous continuer de perpétuer la dette aux banques privées?

J. T. : Vous semblez avoir votre idée faite là-dessus, je suis à l'écoute des Canadiens présentement, et j'entends cette perspective.

L. C. : OK, merci beaucoup!

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L. C.  : Monsieur Trudeau, allez-vous corriger les erreurs de votre père en restaurant la Banque du Canada? 

Voix hors-champs : S'il-vous-plait, arrêtez de crier au-dessus des gens.

L. C. : Monsieur!  Allez-vous corriger les erreurs de votre père en restaurant la Banque du Canada?  Nous payons présentement 170 millions de dollars par jour en intérêts composés aux banques privées, pouvez-vous s'il-vous-plait restaurer la Banque du Canada?

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L. C. : Monsieur!  170 millions par jour, en intérêts composés, c'est beaucoup, monsieur!  Allez-vous restaurer la Banque du Canada?

J. T. : Je fais confiance à mon parti avec ce qu'il fait.


Au-delà des mots vides de sens de ses réponses, c'est le désarroi qu'on peut lire sur son visage, l'entêtement à vouloir ignorer la question et la personne qui la pose et l'empressement avec lequel il tente littéralement de fuir qui sont le plus éloquents quant au fait que Justin Trudeau n'est qu'une façade, une marionnette doublée d'un "poster-boy" au service de l'oligarchie financière que l'on tente de nous vendre comme étant le "sauveur" du PLC et du Canada.

Il est intéressant de constater cependant qu'un nombre grandissant de canadiens sont au courant de l'inféodation de la Banque du Canada aux banques privées dans le cadre de l'accession du Canada au groupe du G-7, sous l'impulsion du FMI, changement majeur et inconstitutionnel effectué au système bancaire canadien sous le règne de Pierre-Elliott Trudeau qui est à l'origine de la dette publique actuelle.  Il apparait donc ironique, à la lumière de ce fait politique historique, que celui qui fut jusqu'alors perçu comme le héros du Canada anglais et le traître de la nation québécoise se révèle dans la réalité être également l'un des plus grands traître de la nation canadienne depuis les débuts de la confédération.  Lui, et tous ceux qui ont suivis.

jeudi 24 janvier 2013

La Loi, le Gouvernement et Vous - À la lumière de l'incident Martin Dumont (Commission Charbonneau)

Quiconque à suivi un tant soit peu la Commission Charbonneau depuis son ouverture possède à tout le moins une vague idée de qui est Martin Dumont, rendu célèbre pour son témoignage l'automne dernier concernant un coffre-fort refusant de se fermer parce que trop plein d'argent et de l'existence d'une double comptabilité au parti Union Montréal, témoignage qui aurait fortement contribué à la démission du maire de Montréal Gérald Tremblay.  Il est apparu depuis que Martin Dumont aurait menti lors de son témoignage initial, jetant un doute sérieux sur l'ensemble de son témoignage et l'exposant normalement à des accusation de parjure et à une peine d'emprisonnement qui y est associé.  Cependant, deux jours plus tard, l'avocate de Martin Dumont obtient de la Commissaire Charbonneau que soit retirée de la preuve pouvant potentiellement être retenue contre son client le vidéo incriminant dans lequel Martin Dumont avoue avoir menti à des enquêteurs de la Commission, autrement dit que la Commission ignore la pièce maîtresse prouvant que Dumont a effectivement commis un parjure.  Comment expliquer un tel revirement de situation?  Tout simplement parce que l'avocate de Martin Dumont a fait appliquer la Loi (avec un grand "L") tel que décrit dans mon film "La Loi, le Gouvernement et Vous" et que j'expliquerai brièvement ici.

Tout d'abord, un bref rappel des faits : au retour de la Commission après la pause des fêtes, l'avocate de Martin Dumont, Me Suzanne Gagné, a intérrogé un enquêteur de la commission sur ses méthodes d'interrogatoires lors des événements ayant menés aux aveux de son clients.  Il est apparu à la suite de cet exercice que les droits fondamentaux de M. Dumont ont été bafoués lors de ces interrogatoires, puisque celui-ci a subi des pressions psychologiques et des menaces comme celle de se faire emprisonner, par exemple, ce qui vicie fondamentalement aux yeux de la loi les aveux obtenus sous de telles conditions, ce qui, selon Me Gagné, rend irrecevable la preuve ainsi obtenue.  Devant le refus de la Commissaire Charbonneau de rejeter cet élément de preuve malgré son accord sur le fait que Martin Dumont ait subi des préjudices lors de son interrogatoire, Me Gagné a ouvert une procédure à la Cour Supérieure afin de forcer la Commission d'obtempérer à sa demande.  Le lendemain, surprise, une entente hors-cour est survenue durant la nuit entre la Commission Charbonneau et la partie représentant Martin Dumont, totalement en faveur des demandes formulées par celle-ci (c'est-à-dire du rejet du vidéo incriminant au sein de la preuve présentée à la Commission).

Que s'est-il donc passé pour que soit aussi facilement évaporé toute menace d'emprisonnement pour parjure pour Martin Dumont?  Pour l'expliquer, je reprendrai certains éléments contenus dans mon film, que je suggère fortement au lecteur de visionner dans son entièreté et de le partager au plus grand nombre si ce n'est déjà fait.

Tout d'abord, le film souligne avec raison que la Cour Supérieure du Québec est en fait la seule instance de justice réellement basé sur le droit, contrairement aux autres "tribunaux" qui sont plus de nature administrative, et qu'elle a même pouvoir de surveillance et de réforme de tous les tribunaux ou organismes du Québec (incluant la Commission Charbonneau), à l'exception de la Cour d'appel.  Ensuite, le film suggère fortement de rechercher à atteindre l'entente hors-cour afin d'éviter le recour aux tribunaux lorsque possible, ce qui est effectivement survenu dans ce cas-ci.  La raison pour laquelle une entente est survenue si rapidement suite à l'ouverture d'une requète à la Cour Supérieure, requète qui est maintenant abandonnée car elle n'a plus sa raison d'être, c'est tout simplement parce sur le fond comme sur la forme, les arguments de Me Gagné étaient effectivement conforme à la Loi.  Me Gagné a surtout basé son argumentation sur l'application de la Charte des Droits et Libertés du Canada, mais elle aurait tout autant pu le faire en se basant sur le Code Civil du Québec ainsi que sur la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à savoir que des aveux, qui est en soi une forme de consentement, se doivent d'être formulés librement et sans contraintes, de manière éclairée.  Des aveux obtenus sous des menaces d'emprisonnement, emprisonnement qui serait dans les faits illégal, sont loin de correspondre à la définition d'aveux formulés de manière éclairée et sans contraintes.

Donc, bien que réticente au début à abandonner ladite pièce de preuve vidéo, la Commission Charbonneau n'a eu d'autre choix que de "parvenir à une entente à l'amiable" en cédant à la demande de Me Gagné tout simplement pour éviter une procédure couteuse et inutile pour la Commission, puisque Me Gagné a fondamentalement raison quant aux droits bafoués de son client et que la Cour Supérieure, qui possède autorité sur la Commission Charbonneau, n'a d'autres choix que de le reconnaitre puisqu'il est de son devoir de faire respecter la Loi et que la preuve en ce sens est formelle.  Comme quoi le fait de connaitre ses droits et surtout comment les faire valoir peut être quelque chose de très important et très utile, ce qui est le but recherché avec la production du film "La Loi, le Gouvernement et Vous".

Les raisons pour lesquelles je fais un parallèle entre des aveux et une forme de consentement sont simples.  Premièrement faire des aveux résulte à la base du consentement de vouloir avouer; quelqu'un qui ne consent pas à avouer ne fera tout simplement pas d'aveux.  Deuxièmement, parce que les législations votées par les différents paliers de gouvernement ne s'appliquent à vous, au niveau du droit, que si vous consentez effectivement à ce que ces législations s'appliquent effectivement à vous.  Ce consentement est cependant obtenu, comme dans le cas des aveux de Martin Dumont, par la voie de la tromperie, la peur, la crainte et l'ignorance, toutes des qualités qui vicie le consentement et fait que celui-ci n'est pas éclairé, et donc invalide aux yeux de la Loi.  Donc, bien qu'il existe bel et bien des Lois qu'il est obligatoire pour tous d'observer, les législations elles ne s'appliquent qu'à l'appareil gouvernemental lui-même et ne concernent pas la population en général.  La population obéit cependant à ces législations en croyant érronément que celles-ci sont équivalentes à la Loi, obéissant par ignorance de la différence entre une Loi et une législation et par ignorance de ses droits, et surtout par crainte de devoir faire face à des représailles de la part de l'appareil gouvernemental.

Tout ceci pour dire, et c'est là l'une des conclusions principales à tirer du film, que la population du Québec pourrait d'ores et déjà être largement plus indépendante et souveraine que tout ce que le mouvement souverainiste et le Parti Québécois sont parvenus à réaliser en ce sens au cours des 40 dernières années, à commencer par le fait de payer des taxes et des impôts, qui ne relève pas du domaine de la Loi et du Droit Commun, mais bien d'une législation qui en réalité se veut une politique interne pour les employées de la corportion/fiducie nommée Canada/Québec, c'est-à-dire à la fonction publique et aux membres du parlement.  J'en réfère entre autre aux Articles 32 et 52 de la Charte des Droits et Libertés du Canada comme preuve, appuyé par de la jurisprudence (voir le film pour plus de détails).

C'est donc dire que c'est par la voie de son consentement collectif que la portion indépendantiste de la population Québécoise, individu par individu, se soumet volontairement et collabore même à l'épanouissement du fédéralisme canadien sur le territoire du Québec.  Par son consentement, donc, mais un consentement jusqu'ici non-éclairé, vicié et nul pour cause de dol, de peur et d'ignorance.

Une fois que l'on a pris connaissance de ses droits et du fonctionnement des divers mécanismes légaux par lesquels se légitimise "légalement" l'autorité gouvernementale, et que cette autorité requiert une forme de consentement pour s'appliquer, consentement qui implique donc la notion de choix et la possibilité de refus.  Se pose alors pour les gens de convictions souverainistes et indépendantistes le dilemme suivant : agir selon ses convictions et cesser d'alimenter la machine fédérale canadienne entre autre par le paiement des impôts à l'état canadien; ou alors continuer de fonctionner comme si de rien n'était mais sachant dorénavant que notre collaboration au système canadien n'est plus le résultat d'une contrainte perçue, mais bien le fruit d'un consentement libre et éclairé.

Il en revient donc de la responsabilité de la population de se libérer elle-même du carcan canadien sans rien attendre de la part de la classe politique, et devra donc se livrer à l'exercice de se regarder dans les yeux dans le miroir et trouver un peu de courage en elle-même si elle veut un jour atteindre ses aspirations nationales.

Démocratie 2.0 - Québec, le bilan après 2 ans de militantisme

Voilà, je suis de retour, tant bien que mal, après une année 2012 durant laquelle j'ai été pratiquement absent des écrans-radars qui elle même suivait une année 2011 plutôt intense en communications de toutes sortes, tant en personne que par les médias sociaux, en relation avec ce projet de société dans lequel j'ai décidé d'investir de ma personne comme voie de libération du monde oligarchique dans lequel nous sommes tous tenus en servitude.  Les soulèvements de Tunisie et d'Égypte, que nous connaissons maintenant comme les événements du Printemps Arabe, ont été l'élément déclencheur de mon implication active dans ce projet sur lequel je réfléchissais déjà depuis une dizaine d'années.  Tel que je l'avais prévu cependant, bien qu'étant extrêmement positif pour ces peuples de se débarrasser de ses oppresseurs, les populations de ces pays se sont vites retrouvés avec le problème de savoir par quoi, ou surtout par qui, remplacer l'ancien pouvoir déchu, et ainsi éviter d'échanger 4 trente-sous pour une piastre.  Parallèlement, ici, les tensions sociales ont rapidement monté sous le gouvernement Charest, culminant avec notre propre Printemps Érable étudiant, provoquant finalement sa chute électorale, complétée par une pression citoyenne de plus en plus forte sur certains "élus" municipaux, allant jusqu'à la démission de certains des plus en vue (Richard Marcotte, Gilles Vaillancourt, Gérald Tremblay).  Cependant, ici encore comme je l'avais prédit, le fait pour la population de se concentrer sur l'urgence de la non-ré-élection de Jean Charest plutôt que de réfléchir sur la structure foncièrement corrompue de l'appareil politique, prenant erronément pour acquis qu'avec Pauline Marois les choses seraient moins pire, fait que nous nous sommes effectivement retrouvés avec 4 trente-sous pour 1 piastre.  La population est en train de déchanter en ce moment, même parmi la frange indépendantiste, tellement le PQ reproduit les mêmes comportements partisans, les même politiques néo-libérales allant à l'encontre des intérêts de la population.  Les pouvoirs financiers qui contrôlent politiquement le Québec et le Canada sont conscient de la désaffection de la population pour les deux anciens partis politiques que sont le PQ et le PLQ, et tentent présentement de canaliser cette désaffection vers de nouvelles formations telles la CAQ, Option Nationale ou même Québec Solidaire.  Tous ces politiciens participent de la même fraude, et c'est justement pour se libérer collectivement de cette fraude que je me suis lancé dans le développement de ce projet, quitte à tout perdre sur le plan matériel, tant il me reste peu à perdre de toute façon à tenter de me débattre depuis 12 ans dans ce Québec inféodé et corrompu juste à tenter de tirer mon épingle du jeu.

L'An 1


Pour en revenir au bilan de ces 2 dernières années du mouvement que j'ai collaboré à initier au Québec, parallèlement avec les gens du site http://quebecvote.ca/, celui-ci peut être divisé en deux sections distinctes.  Tout d'abord, il y a la période couvrant grossièrement la première année, pendant laquelle j'ai tout d'abord commencé avec la rédaction d'articles dénonçant certaines situations de la société actuelle et également pour décrire et définir le type de société que le Québec pourrait se doter en adoptant un système politique du type d'une Démocratie 2.0.  Agissant au départ à partir de Gaspé, une opportunité s'est rapidement présentée pour que je déménage à Montréal afin de pouvoir faire avancer ce projet dans un environnement plus populeux que ma ville d'origine.  Je partis donc avec le strict minimum avec moi, vêtements et ordinateur, le reste de mes choses étant placées temporairement en entrepôt.  Cependant, un imprévu survenu peu de temps avant mon départ mais après que celui-ci ne puisse être annulé m'a empêché de pouvoir aller m'établir là où il était entendu que je le fasse.  J'ai donc du me débrouiller grâce à l'aide de certains de mes contacts Facebook effectués à travers ce projet (dont l'un d'eux est décédé récemment au début 2013, paix à son âme), allant d'un endroit à l'autre selon la capacité de chacun de pouvoir m'héberger temporairement, situation qui s'est légèrement stabilisé depuis mais qui prévaut encore à ce jour.  Mes recherches d'emplois se sont avérées infructueuses à ce jour, ce qui limite grandement ma capacité à réguler et améliorer ma situation domestique.  Cette période fut largement fertile en rencontres de toutes sortes, prenant contact dans les médias sociaux et dans la réalité (lors de manifestations, rassemblements et réunions publiques) avec de nombreuses organisations citoyennes et surtout avec les gens au seins de ces organisations.

Cette période se caractérise par un feu roulant quasi-continuel, tentant de créer des liens avec d'éventuels collaborateurs au projet, tentant de "vendre" le projet au plus de gens possible, me dispersant dans une foule de sous-projets ultimement liés à la "grande cause" et principalement agissant sous l'énergie de l'adrénaline associée avec mon nouveau statut de militant actif.  Les résultats furent mitigés : le projet est considéré comme intéressant et plein de potentiel par la majorité, mais il se trouve qu'il est difficile de faire diverger de sa raison d'être originelle d'une organisation citoyenne vers un projet plus large, malgré la communauté d'intérêts; le groupe Facebook que j'ai créé autour de ce projet est rapidement devenu un canal de dénonciation de diverses injustices, divergeant de ce pourquoi le groupe avait été créé, c'est-à-dire de former un groupe de travail pour mettre en place concrètement un projet de Démocratie 2.0; discuter et débattre des différents tenants et aboutissants que sous-tendent un tel projet de société sur des médias sociaux tels que Facebook peut être très demandant en temps et en énergie, et être très répétitif comme démarche, souvent avec un résultat mitigé vu que la discussion demeure hypothétique tant que les outils permettant un tel système ne sont pas en place; les quelques rares personnes prêtes à s'investir dans ce projet ne savaient pas de quelle manière y contribuer, pas plus que moi d'ailleurs, à la lumière de ce qu'il pouvait apporter au projet à ce stade-ci.  Cette première année s'est donc conclue avec le lancement du site http://kebek2point0.org/, un site-laboratoire visant à implanter concrètement la démocratie directe au Québec, idée qui peut être reprise partout sur la planète.

L'An 2


La deuxième année de cette période, que j'appellerais "le retour de l'élastique", commence donc avec le lancement du site.  Sans vouloir trop m'étendre sur le sujet, une série d'événements hors de mon contrôle survenant presque tous en même temps ont fini par avoir raison de mon ardeur au travail : une panne majeure de mon ordinateur (je l'ai remplacé depuis grâce à un coup de chance) causant une large perte de données et de travaux en cours; un problème personnel avec un membre de ma famille proche jouant sur mon moral; des problèmes de santé saisonniers assez sérieux; la fin du rush d'adrénaline associée avec l'étape marquée par le lancement du site web; une fatigue mentale et physique associée à la précarité continue de ma situation et à l'intensité des efforts consacrés à ce projet; le poids mental associé avec la somme de travail que je considérais comme devant être accompli avant que le projet ne connaisse un certain momentum, comme par exemple la création de télé citoyennes en-ligne, les améliorations à apporter au site ou encore la création de vidéos explicatifs, etc.  Ce qui fait que dès que le site fut lancé, je ne fus pas en mesure d'en assurer le développement ni l'animation, ce qui fait qu'il n'a généré que très peu d'intérêt pour l'instant.  Pendant ce temps, les manifestations étudiantes faisaient rage et de ces mouvements sociaux ont émergé justement un ensemble de médias citoyens télévisuels sur le web, indépendants des médias de masse, remplissant de par le fait même la composante démocratique encore laissée pour vide dans ma liste de "choses à faire".  Des sites tels que http://webtv.coop/, http://www.99media.org/, http://lesaltercitoyens.com/, http://www.cutvmontreal.ca/, http://www.universitv.tv/, http://documentairesemences.blogspot.ca/ et http://montreal.mediacoop.ca/, pour ne nommer que ceux-là, viennent compléter les blogs et sites d'information indépendante dans la nécessité pour la population de se doter de ses propres médias d'informations.

De mon côté, j'ai surtout travaillé à la réalisation de vidéos en liens avec le projet, dont un documentaire sur la visite royale de William et Kate, une version sous-titrée en français du film "Oh Canada! Our bought and sold out land" qui vient compléter le film "L'argent-dette" de Paul Grignon avec des informations propres à la situation canadienne concernant la politique monétaire (la première composante de la monumentale fraude perpétrée par nos politiciens à nos dépends mentionnée plus haut), et finalement un documentaire intitulé "La Loi, le Gouvernement et Vous" qui expose quant à lui la fraude légale (la deuxième composante) par laquelle le gouvernement berne la population quant à sa légitimité et son autorité, agissant illégalement en toute impunité grâce principalement à notre consentement et à notre ignorance.  Ce dernier film, fortement inspiré des mouvements Sovereign Citizens et Freeman on the Land, et particulièrement par les vidéos de Dean Clifford sur YouTube, constitue un élément fondamental concernant la légitimité et la légalité de la démarche d'accession à l'indépendance du Québec, par voie de république démocratique en-ligne, dans lequel le peuple est souverain.  Cette démarche d'accession à l'indépendance par voie citoyenne sans influence des partis politiques est originale en soi et requiert une révision de certains paradigmes qui feront l'objet d'un article dédié à cet effet tant les idées reliées à ce sujet ont été préformatées dans la société québécoise par 40 ans de dominance péquiste dans le discours sur la souveraineté et l'indépendance du Québec.

L'année à venir


La période de pause que j'ai pris en 2012 m'aura permis de prendre un peu de recul face à ce projet afin de procéder à un bilan dont je dresse ici un bref résumé, ce qui m'a permis de réfléchir sur le principal obstacle au projet, qui est d'abord et avant tout un problème de communication tant les ramifications sont nombreuses et surtout les idées pré-conçues difficiles à démonter dans la population en général.  Il est vrai qu'un processus d'accession à la souveraineté complètement indépendant du système politique en place, y comprit le système électoral, nécessite un certain changement de mentalité afin d'en comprendre la légitimité.  Il apparait, à la lumière de la production du film "La Loi, le Gouvernement et Vous", que les lois domestiques et internationales supportent et même favorisent la mise-en-place par le peuple un système d'auto-gestion politique directement par le peuple.  Ce vidéo constituant une énorme brique dans le plan global que je souhaite proposer à la société québécoise, il m'est maintenant plus facile d'envisager ce qu'il reste à faire en 2013 pour faire avancer les choses de manière significative, dont entre autre une série de vidéos expliquant différents aspects du projet, incluant un dédié au fonctionnement interne du site web kebek2point0.org et un autre dédié au processus d'accession à l'indépendance qui y est associé et qui exige de réviser certaines idées pré-conçues.

Sur un plan plus technologique, j'ai récemment repris la maintenance du site en procédant au nettoyage du spam accumulé.  Un module antispam a été installé et est en cours d'évaluation.  Certaines fonctionnalités seront ajoutées au fur et à mesure qu'elles seront disponible.  À ce titre, le passage du temps a fait son œuvre et ce ne sont pas les initiatives citoyennes qui manquent dans ce domaine, ce qui offre une diversité intéressante en terme d'implantation de fonctions à usage démocratique en-ligne qui peut s'intégrer au travail déjà accompli.  Ces ajouts seront annoncés au fur et à mesure qu'ils seront ajoutés au site, incluant l'activation des fonctions bancaires liées à la monnaie interne.

Sur le plan international, l'idée continue également de faire son chemin dans plus en plus de pays, entre autre faut-il s'en surprendre dans les pays européens présentement aux prises avec des crises sévères d'austérité financière.  Une très brève recherche sur Internet montre que le sujet y est développé en Espagne, en Catalogne, en Australie, en France, en Belgique, aux Pays-Bas, aux États-Unis et en Grande-Bretagne (où un groupe a également mis en-ligne un laboratoire de démocratie 2.0 avec leur prototype de parlement virtuel à http://www.virtualparliament.org.uk/) pour ne nommer que ces endroits, ce qui démontre bien que cette idée est bien implantée sur la toile et qu'elle continue de s'y développer, au point où on peut un jour prochain espérer la voir se concrétiser dans la réalité quelque part sur le globe, spécialement à l'aube de la crise financière mondiale majeure dans laquelle nous sommes collectivement en train de plonger contre notre gré.

vendredi 11 janvier 2013

La Loi, le Gouvernement et Vous

Ce film explique , en analysant certains articles de textes de lois en vigueur au Québec et au Canada, la nature des relations entre les citoyens et le gouvernement et explique comment faire valoir ses droits en tant qu'être humain face au gouvernement ou l'un de ses agents.  Parmi les concepts explorés, le film explique par quels mécanismes légaux trompeurs le gouvernement tire-t-il sa soit-disant autorité sur le peuple; légitimité vs. légalité, le patrimoine et la fiducie, les droits humain et le droit contractuel.

Les articles de loi cités dans ce film sont tirés, entre autre, des textes de lois suivants :

- Code Civil du Québec
- Charte des Droits et Libertés de la Personne du Québec
- Charte Canadienne des Droits et Libertés
- Code Criminel du Canada
- Loi sur les Banques du Canada
- Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
- Pacte International sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels
- Pacte International sur les Droits Civiques et Politiques

Le matériel présenté dans ce film est principalement basé sur les vidéos diffusés sur Youtube.com de Dean Clifford et de eternallyaware, ainsi que de concepts et informations propagés au sein des mouvements Sovereign citizens et Freemen on the Land,  actifs dans le Canada-anglais, les États-Unis et en Grande-Bretagne  :

http://www.youtube.com/watch?v=O2pMJyIikCk
http://www.youtube.com/watch?v=kvKu2UNHQpA
http://www.youtube.com/watch?v=J2GaxlGTyAE

http://www.youtube.com/user/eternallyaware?feature=results_main

ERRATUM (Mise-à-jour 9 juillet 2016) : Une erreur de terminologie (vocabulaire) s'est glissée dans la démonstration présentée au sein de ce film, sans pour autant remettre en cause les principes généraux qui y sont énoncés.  Les 3 images suivantes présentent les correctifs nécessaires à appliquer aux images originales et à la narration contenues dans le film.  Merci de votre compréhension. A.R.





Sur YouTube :

Ou sur TagTélé : 
Partie 1


Partie 2


Partie 3



Ce vidéo pose un jalon important en matière d'éducation populaire dans la visée de la réalisation dans un avenir rapproché d'une véritable république numérique basé sur la démocratie directe au Québec, en établissant les principes de lois selon lesquels un individu peut légitimement et légalement se "séparer" de l'état Canadien, obtenir son indépendance politique et sa souveraineté en tant que citoyen, première étape légale requise dans le processus de réalisation de la république que j'envisage pour ce projet, processus qui sera le sujet d'un futur vidéo à venir bientôt.  Après une année 2012 plutôt difficile sur le plan personnel, particulièrement suite au lancement du site http://kebek2point0.org que j'ai du par la suite négliger faute d'épuisement mental et à une panne majeure de mon (ancien) ordinateur principal (maintenant remplacé), la suite de l'année à quand même permis de voir le jour la réalisation de certains projets vidéos, sont celui-ci que je qualifie de majeur.  Ces étapes fondatrices étant maintenant franchies, jumelé avec l'expérience et les contacts accumulés au cour des des dernières années à travailler spécifiquement à la réalisation concrète de ce projet politique, je crois pouvoir envisager 2013 avec optimisme en ce qui a trait à l'atteinte d'objectifs réels dans la communication et la diffusion des idées et principes de ce projet politique innovateur, libérateur et révolutionnaire.  Une brêve visite récente sur Facebook m'a confirmé 2 choses : l'insatisfaction politique citoyenne est toujours la même malgré le changement de gouvernement pour un régime péquiste, ce qui indique de le projet de république numérique est toujours pertinent; et qu'il est très exigeant d'expliquer les différents tenants et aboutissants d'un projet aussi complexe que la réalisation d'un nouveau pays basé sur un nouveau régime politique, porté par un processus d'accession qui nécessite la révision d'un certain nombre de paradigmes enfoncés dans l'inconscient collectif à force de 40 ans de discours péquiste qui a maintenu une sorte de monopole idéologique sur le projet de souveraineté du Québec.  La mise en format vidéo de ces idées et arguments devraient normalement aider à une livraison plus efficace de ces informations à travers les médias sociaux, et je l'espère contribuera à faire connaitre le projet à un plus large auditoire, au fur et à mesure que je projet se précisera au fil des prochains vidéos que je produirai au cour de la prochaine année et autres activités connexes.