jeudi 6 mars 2014

Complot à Gogo (Ceci n'est pas une aventure de Hergé, mais la vraie vie)

Complot à Gogo

Suite de Tintin et la DPJ à l'ère du numérique


Résumé du dernier épisode


Dans mon dernier article intitulé "Tintin et la DPJ à l'ère du numérique", je faisais la récapitulation des événements ayant mené à la rencontre déterminante concernant notre future association entre Chantal Mino et moi-même, l'auteur de ces lignes, Adam Richard, et les développements subséquents de notre histoire commune.  Cet article faisait également mention des diverses méthodes de harcèlement en groupe qu'elle pouvait subir depuis 2010, avec preuves à l'appui (tel que du harcèlement lumineux, du harcèlement de la part des pompiers, refus de la police de prendre ses plaintes, dont une concernant un voie de fait commis par un avocat, etc.), et ce pour la seule raison de vouloir s'opposer à la Loi du Silence qui règne présentement au Québec et qu'elle prend la défense de personnes moins nanties de la société lorsque celles-ci subissent des abus.  Ceci avait débuté alors que Mme Mino était impliquée dans le Club de Soccer de Montréal-Nord (CSMN), mais ces représailles ont pris de l'ampleur depuis que Chantal Mino a pris connaissance de l'ampleur de l'horreur concernant ce qui se déroule réellement avec la DPJ, et que celle-ci a décidé de venir en aide à des personnes aux prises avec les abus de la DPJ et de la Chambre Jeunesse, au point où cela a mené ces représailles par l'entremise de l'État menant à l'arrestation brutale et sauvage de Mme Mino en plein Palais de Justice de Montréal le 15 octobre 2013 dans un guet-apens monté de toute pièce par la DPJ avec la complicité du Ministère de la Sécurité Publique et un certain nombre de complices au sein du système de justice, incluant des magistrats.



Il faut savoir à ce stade-ci que nous avons été tous les deux arrêtés de nouveau environ 1 mois plus tard, le 13 novembre 2013, lors d'une arrestation à domicile en pleine soirée, mandat d'entré et de perquisition en prime, et ce par pas moins de 16 constables spéciaux du Palais de Justice de Montréal qui ne sont pourtant pas supposés d'avoir le pouvoir d'arrêter quelqu'un en dehors des Palais de Justice.  Nous avons été emprisonnés pendant plus de 3 mois sans procès avant d'être libérés le 18 février 2014.  Ces conditions sont similaires à celles vécues par les victimes des arrestations de masses effectuées sous le coup de la Loi des Mesures de Guerre lors de la Crise d'Octobre; loi qui n'est plus censé avoir vigueur aujourd'hui depuis que remplacée par la Loi sur les Mesures d'Urgence, justement pour qu'il ne surviennent plus d'abus à nos droits fondamentaux comme lors des événements d'octobre 1970.

Si nous voulions des indices de la puissance de ceux que l'on dérange, à quel point on les dérange et l'étendue de la panoplie de moyens qu'ils sont prêts à déployer à notre disposition afin de nous faire taire, je crois que nous avons là de bons indicateurs.

Mais cet article, bien que techniquement il soit la "suite" de "Tintin et la DPJ à l'ère du numérique", ne relate pas des événements qui se sont déroulés depuis la publication de ce premier "épisode"; il est plutôt une sorte de flashback, d'un retour sur les événements du passé et de concentrer sur deux événements particuliers liés à la genèse de toute cette aventure digne d'un album issu de l'imagination de Hergé.

Nous allons remonter à des événements survenus en février 2010, alors que Mme Mino a reçu des menaces de mort sur son répondeur téléphonique, menaces pour lesquelles sont auteure, conjointe du directeur-secrétaire-trésorier du Club de Soccer de Montréal-Nord (il avouera même à Radio-Canada avoir dilapidé les fonds du Club de Soccer de Montréal-Nord dans une "stratégie « agressive » arrêtée par les avocats du club pour traîner Mme Mino et (une autre personne) en cour") avec des membres non-élus par les membres au conseil d'administration, a été reconnue coupable par plaidoyer de culpabilité, mais n'a reçue aucune réelle sentence pour son geste, visiblement protégée tout au long du processus judiciaire par un certain nombre de personnes.


De vraies menaces de mort

Un an de probation pour des menaces de mort

Mme Mino m'a souvent fait la remarque que l'un des gros facteurs qui a joué en sa faveur dans cette cause était l'intérêt que Radio-Canada avait dans celle-ci.  Alors que durant les procédures judiciaires, les instances semblaient avoir perdu toute preuve desdites menaces de mort, preuve qui avait été recueillie par elle-même avec l'aide d'un dispositif d'enregistrement pour capturer les deux messages incriminant qui ont été laissés dans sa boite vocale.  Cependant, la preuve avait également été diffusée par Radio-Canada, et c'est donc cette version qui fut retenue par la Cour.  J'omets quelques détails afin de ne pas alourdir le texte inutilement, mais c'est grosso-modo de cette façon là que ça s'est passé.  Voici donc l'extrait de 16 secondes qui a été utilisée par la Couronne en preuve dans ce dossier :

Menaces de mort - Version Radio-Canada (mp3)

Cependant, l'audio complet du message original qui a été transmis par Mme Mino aux enquêteurs du SPVM, et donc, au Procureur de la Couronne par la suite, mais qui a été écarté du procès au cours des dédales de la justice et des excuses douteuses en cours de route, dure un total de 2 minutes, et mérite d'être entendu afin de constater la nature quasi-prophétique de ces propos en corrélation avec ce que vit Mme Mino depuis ce temps, comme en fait foi le bref historique en la matière présenté au sein de Tintin et la DPJ à l'ère du numérique.

Audio complet des menaces de mort et de harcèlement de Leila Nakhla envers Chantal Mino et son fils (mp3)

"Allo Chantal!  Je suis une personne que tu ne connais pas et que tu ne connaîtras jamais.  Je veux juste te dire que tu es une petite merde." (...) "Je vais m'en occuper de ton plaisir...  Tu travailles, toi, hein?" (...) "Une personne comme toi, là, on peut écraser ça comme une mouche!  Tu penses avoir du pouvoir, là, hein?  Mais je vais te dire que tu ne sais pas où tu t'en vas!"  (...)  "Je vais t'écoeurer jusqu'à temps que tu pisses debout!  T'sé qu'est-ce que ça veut dire, pisser debout?  Ma p'tite psychoéducatrissss...  OK?  Moi, je vais t'emmener au Diable, inquiètes-toi pas."  (...)  "T'as foutu la vie de tout le monde, moi je vais te la foutre, ta vie...  Tu peux être assurée que je vais te la foutre, hein?  Et, je vais te la foutre pas à peu près, là!"  (...)  "Je vais t'écoeurer aussi longtemps que je vais pouvoir t'écoeurer!  (...)  "Tu verras même pas le soleil!"  (...)  "Ma p'tite québécoise avec ton p'tit criss qui t'accompagne, là, moi j'vais te l'dire c'est quoi la vie, et je vais t'écoeurer jusqu'au bout, jusqu'à temps que tu saignes!"

Difficile d'être plus clair!

Il faut savoir que Mme Nakhla, enseignante à la retraite de 35 ans d'expérience, possède de très bons contacts et que par le seul entremise du Club de Soccer de Montréal-Nord elle était à la proximité d'un certains nombres de personnages politiques locaux, dont l'actuel maire de Montréal Denis Coderre, Gilles Deguire (ancien policier du SPVM, maire de l'arrondissement Montréal-Nord) et Chantal Rossi (conseillère municipale à l'arrondissement de Montréal-Nord et commissaire à la Commission Scolaire de la Pointe-de-l'Ile (CSPI), commission scolaire où travaillait Mme Mino avant d'y perdre son emploi), pour ne nommer que ceux-là.  Mme Mino a d'ailleurs tenté d'interpeller à quelques reprises ces personnages politiques impliqués dans le club de soccer à propos des malversations qui avaient lieu au sein de l'administration de l'organisme, mais en vain.

Ce n'est que grâce à la persévérance et au suivi qu'elle a apportée à cette cause que Mme Nakhla a finalement été déclarée coupable, et ce faisant, le système de justice a estimé avoir agi dans le cadre de ses paramètres en ne donnant qu'une période de probation de 1 an sans aucune réelle condition (alors qu'elle pouvait encourir une peine allant jusqu'à 18 mois de prison).  Il m'apparaît ironique dans ce contexte d'avoir purgé 3 mois d'emprisonnement pour un crime présumé qui est moindre (6 mois de prison au maximum ou 5000$ d'amende), pour lequel je suis toujours présumé innocent et pour lequel aucune preuve tangible n'a encore été fournie en cour à ce jour pour justifier une telle période d'incarcération.  Mais le but de cet article n'est pas de me plaindre du traitement judiciaire que j'ai subi avec ma collègue Chantal Mino au cours des derniers mois, ni d'aller au fond du détail des péripéties juridiques liées à la cause concernant Mme Nakhla.  En fait, le but de la présente section était de mettre la table, de mettre un contexte, pour ce qui va suivre dans cet article : ni plus ni moins que la révélation d'une tentative de coup-monté échoué contre Chantal Mino en septembre 2010 tentant de faire incriminer cette dernière...  pour menaces de mort!

(Maintenant disponible en film)

Menaces à Gogo

Le 9 septembre 2010, tandis que les procédures judiciaires mentionnées précédemment concernant les menaces de mort visant Mme Mino et son fils étaient encore pendantes, Chantal Mino reçu vers les environs de 21h00 un appel téléphonique des plus étranges provenant d'un homme en colère dont elle n'a jamais entendu parler et qui prétend... avoir reçu des menaces de mort sur son répondeur et dont il semble être convaincu que Chantal Mino en est l'auteure, et ce malgré les nombreux dénis convaincant qu'elle livrera au cours de la conversation.  Cette conversation en elle-même est plutôt étrange.  Cet homme, Pascal Laurendeau, qui déclare avoir reçu des menaces de mort ne cesse de livrer un paquet d'informations personnelles à son sujet, comme le fait qu'il est gay, qu'il est en couple avec un autre homme du nom de Dominic, étudiant en droit et "futur avocat", qu'ils ont 2 chiens, etc.  Ensuite, l'insistance démontrée par ce M. Laurendeau de vouloir faire admettre à Chantal Mino "qu'elle a simplement fait un mauvais numéro", alors que celle-ci n'a jamais logé de tels appels à quiconque de toute sa vie.  Celui-ci insiste à plusieurs reprises que la voix de Mme Mino et celle sur le message sont identiques.  Lorsque Mme Mino lui demande quelle est la nature exacte des menaces contenues dans le message, celui-ci devient évasif et ne mentionne jamais la même version.  Il est incapable de lui faire entendre le message sur le champs, et il semble qu'il anticipe des difficultés techniques à pouvoir le faire dans un futur rapproché.  Mme Mino prend le temps de lui expliquer la situation avec les vraies menaces de mort qu'elle a reçue, et suggère qu'il y a de très fortes chances qu'il y ait un lien entre ces deux événements; aussi, elle lui demande de bien conserver le message sur la boite vocale afin de pouvoir le faire récupérer par la suite par la police (ayant elle-même vécu ce genre d'incident, elle le conseille même sur la marche à suivre pour faire *57 afin que le dernier appel reçu soit facilement localisable par la police); et qu'elle appellerait l'enquêtrice au dossier dans l'affaire Nakhla afin de la tenir au courant des derniers développements de l'affaire.  Elle explique à M. Laurendeau de s'attendre à recevoir des nouvelles sous peu de l'enquêtrice Geneviève Leclerc, ce que celui-ci semble prendre comme une forme de défi ("appelle-là ta police, j'm'en fous").  À la fin de l'appel, alors que le malentendu semble s'être éclairci et M. Laurendeau rassuré quant aux intentions réelles de Chantal à son égard, celui-ci invite avec insistance Mme Mino de le rappeler sous n'importe quel prétexte.  Autre point étrange, M. Laurendeau prétend être psychoéducateur, la même profession que Mme Mino.

À la fin de cet appel, un message fut laissé sur la boite vocale de l'enquêtrice Geneviève Leclerc, responsable du dossier d'enquête concernant les menaces de mort réellement reçues par Mme Mino de la part de Mme Nakhla.  Ensuite, désirant avoir une interaction policière plus immédiate qu'une boite vocale afin d'être rassurée sur la marche à suivre en pareilles circonstances, un autre appel à la police est effectué pour raconter de vive voix l'incident allégué des menaces de mort présumément reçues par Pascal Laurendeau par quelqu'un désirant se faire passer pour Chantal Mino.

Appel 9 septembre 2010 20h58 - Pascal Laurendeau affirme avoir reçu des menaces de mort de la part de quelqu'un se faisant passer pour Chantal Mino + Message au Sergent-détective Leclerc + Appel à la police (mp3) (00:23:32)

Suite à ce dernier appel avec un policier, Mme Mino convient avec lui qu'elle n'a pas besoin qu'une voiture de police ne soit envoyée chez elle, et qu'elle se présentera plutôt au poste de police le lendemain matin.  Un autre message est laissé sur la boite vocale du sergent-détective Leclerc pour la mettre au courant de ce dernier détail (je n'inclus pas cet audio afin de ne pas alourdir l'article et du fait que celui-ci n'a que très peu d'incidence sur ce qui nous intéresse ici).

Juste avant 22h00, soit environ 1 heure après avoir reçu l'appel initial de M. Laurendeau, Mme Mino reçoit un autre appel, cette fois-ci de la part du constable du SPVM Jean-François Schetagne, matricule 6037, qui se trouve à ce moment à l'appartement de M. Laurendeau, dans le but de faire la lumière dans cette histoire de message de menaces de mort.  Visiblement, M. Laurendeau a aussi appelé la police de son côté et ce malgré le fait qu'il avait affirmé avoir été rassuré quant aux intentions de Chantal Mino à son égard suite à leur première discussion.

Appel 9 septembre 2010 21h54 - Constable du SPVM Hochelaga-Maisonneuve Jean-François Schetagne Matricule 6037 (mp3)  (00:08:23)

D'emblée, ce policier minimise la version de Mme Mino ("c'est pas grave") et accorde pleine crédibilité à la version donnée par M. Laurendeau, c'est-à-dire la même version qu'il avait au début de son appel avec Mme Mino, à savoir que ce serait elle qui aurait laissé le soit-disant message de menace de mort sur le répondeur, avec pour seule preuve pour appuyer cette prétention le fait que selon M. Laurendeau, la personne qui aurait laissé ce message de menace aurait également laissé le numéro de téléphone cellulaire de Mme Mino, mais sans nommer son nom.  Face aux contradictions soulevées par Mme Mino, et surtout face au fait que le policier admet lui-même ne pas avoir pris la peine d'écouter ledit message, ne serait-ce que pour vérifier qu'il existe bel et bien, le constable Schetagne en vient qu'à minimiser tout l'incident dans son ensemble et qu'il n'est pas nécessaire de s'en faire plus pour le moment ni de s'inquiéter, qu'il voulait simplement vérifier si "elle était correct".  M. Laurendeau avait tenté de soulever des doutes auparavant à savoir si Mme Mino était à jeun ou non.  Bien entendu, à ce moment-ci des événements, face à l'élément de surprise et la gravité des allégations lancées contre elle, Mme Mino est visiblement bouleversée et sous le choc, mais demeure entièrement lucide et en contrôle d'elle-même.  Finalement, le constable Schetagne, du poste de quartier 23 (Hochelaga-Maisonneuve) néglige le fait que Mme Mino a déjà parlé à des policiers de Montréal-Nord et l'incite à rappeler le 9-1-1 à nouveau et demander pour qu'une voiture de police soit envoyée chez elle, ce dont elle refuse car n'en voit pas l'utilité et pour préserver sa famille d'un stress supplémentaire, puisqu'elle a déjà prévu de se rendre au poste de police le lendemain matin.  Lorsque Mme Mino lui demande de s'assurer à ce M. Laurendeau conserve le message pour usage futur comme élément de preuve, celui ne le fait qu'avec réticence et sous l'insistance à cet effet de Mme Mino, ce qui, pourtant, aurait dû être l'évidence même du B-A-BA du manuel du parfait petit policier enquêteur!  Il invite également Mme Mino à rappeler M. Laurendeau en cas de problèmes, alors que quelques minutes auparavant il alléguait qu'elle avait appelé chez lui pour proférer des menaces!  Le numéro de cet appel, 3564, est pris en note par Mme Mino.

Quelques instants après, Mme Mino reçoit un autre appel de Pascal Laurendeau, tout juste après que le policier a (supposément) quitté son appartement.  Celui-ci prétend qu'il la rappelle pour la rassurer, mais maintient des propos inquiétants et semble jouer un double-jeu.

Appel 9 septembre 2010 22h07 - Pascal Laurendeau rappelle Chantal Mino suite à la visite chez lui du Constable Schetagne (mp3)  (00:05:36)

M. Laurendeau commence donc en voulant rassurer Chantal Mino en disant de ne pas s'inquiéter, qu'aucune plainte ne serait portée contre elle, qu'il ne lui en voulait pas et que la visite du constable Schetagne chez lui ne visait qu'à le rassurer lui et son conjoint.  Mme Mino félicite d'ailleurs M. Laurendeau de son geste d'avoir appelé la police dans les circonstances.  Cependant, Pascal Laurendeau revient à la charge avec sa version des faits, selon laquelle Chantal a effectivement appelé chez lui pour laisser ledit message et que celui-ci n'est peut-être que le fruit d'un faux-numéro, qu'il est convaincu dur comme fer que la voix sur le supposé message est belle et bien celle de Mme Mino, et ce malgré le fait qu'il admets n'avoir écouté le message qu'à la va-vite et qu'il est incapable d'en livrer de mémoire quelque extrait que ce soit, maintenant encore une fois un flou artistique quant à la nature réelle des menaces en question avec encore des versions différentes de celles qu'il a déjà données.  Chantal Mino démontre à nouveau son intérêt de vouloir écouter le message, ne serait-ce que pour voir si elle reconnait la voix de la personne qui est derrière, et de l'importance de le préserver pour le travail des policiers.  Ce n'est pas là le comportement de quelqu'un qui aurait pu avoir fait un tel appel de menace et qui chercherait par la suite à camoufler son implication, bien au contraire.  Un arrangement sera pris pour que M. Laurendeau la rappelle le lendemain à l'aide du téléphone cellulaire d'un ami afin de lui faire écouter le message qui se trouve sur la boite vocale.  Il l'invite à nouveau à l'appeler pour quelque raison que ce soit.

Inquiétée par ce dernier appel, Mme Mino fait un autre appel au 9-1-1 afin de faire le suivi de son appel précédent, et aussi surtout parce qu'elle a des doutes à savoir si le constable Schetagne est véritablement un policier du SPVM.  La personne au bout du fil semble avoir des difficultés à comprendre l'histoire de Mme Mino, même si celle-ci l'explique de la manière la plus simple possible.  En vérifiant le numéro d'appel 3564 donné par le constable Schetagne, il dit tout d'abord que cet appel n'existe pas dans le système.  Ensuite, il réfère Mme Mino à un superviseur du quartier Montréal-Nord, puisque c'est de là qu'émane le numéro d'appel sur son écran.  Parle-t-il du numéro d'appel 3564 ou d'un autre numéro d'appel associé à l'appel effectué précédemment au 9-1-1 par Mme Mino?  Difficile à dire, mais toujours est-il que le numéro d'appel 3564 est supposé émaner du poste de quartier d'Hochelaga-Maisonneuve.  Mme Mino appelle ensuite au poste 39 à la constable Boudreau, qui lui confirme qu'effectivement "Jean-François" (Schetagne) matricule 6037 est un policier et en fonction cette soirée-là.  La constable Boudreau prendra arrangement pour que le constable Schetagne rappelle Mme Mino, à la demande de celle-ci, afin qu'elle puisse le mettre au courant de l'appel qu'elle a reçu de la part de Pascal Laurendeau suite à son départ de chez lui.

9 septembre 2010 22h24 - Appel au 9-1-1 et au constable Boudreau du poste 39 (mp3) (00:06:54)

Une vingtaine de minutes plus tard, le constable Schetagne rappelle effectivement Mme Mino afin de s'enquérir de la situation, tel que convenu.  Et si tout ce qui s'est passé jusqu'à présent dans cette histoire relève du domaine du "bizarre", c'est ici que ça devient franchement surréaliste!

9 septembre 2010 22h51 - Appel du constable Jean-François Schetagne Matricule 6037 (mp3) (00:13:01)

Je ne commenterai pas trop en détail cet audio plutôt surprenant concernant les instincts de "fin limier" du constable Schetagne; je veux laisser au lecteur le plus de chances possible de s'en délecter par lui-même en en faisant l'écoute intégrale, et non se contenter de la seule lecture du résumé que je prendrais le temps de rédiger et qui ne rendra jamais pleinement justice au contenu et à la teneur de la conversation, les attitudes exprimées, etc.

J'en écrirai tout de même, pour la postérité des engins de recherche et pour les lecteurs qui pour une raison ou une n'autre ne prendront peut-être pas la peine de l'écouter, ce très court résumé.

D'emblée, le constable Schetagne met en doute les prétentions de Mme Mino, et ce dès le début lorsqu'elle lui mentionne que M. Laurendeau l'a rappelée tout juste après que le constable Schetagne l'a quitté un peu plus tôt dans la soirée.  "Je ne vois pas pourquoi il ferait ça...  Il est avec son copain..."  Plus loin dans la conversation, il mettra en doute que cet appel fut logé après son départ de l'appartement du couple gay.  Il mettra en doute que l'appel provienne effectivement de Pascal Laurendeau.  Pourtant, ce que M. Laurendeau et son copain disent, eux, le constable Schetagne ne voit aucune raison de mettre quoi que ce soit en doute : "Il faut bien faire confiance aux gens un peu."  Il les croit sur parole lorsqu'ils disent que quelqu'un, quelque part, a laissé un message de menace de mort sur leur répondeur.  Bien qu'ils prétendent ne pas croire être la cible de ces présumées menaces (et c'est la raison pour laquelle "ils ne portent pas de plainte"), ils attribuent l'origine factuelle de ce message à Mme Mino sur l'allégation que la voix est identique (ils auraient cependant dit au constable Schetagne que la voix ressemblait à celle de Mme Mino), ce que le policier admet comme une possibilité parmi d'autres ("Peut-être...").  Le comble de cette conversation c'est quand il admet à nouveau, à de multiples reprises, de ne pas avoir écouté ce supposé message, mais qu'il croit les allégations du couple à cet effet, "parce qu'ils n'ont pas de raisons de mentir" et qu'il n'a pas besoin d'écouter le message "puisqu'il n'y a pas de plainte de déposée contre personne".

Il admettra par la suite ne rien comprendre de cette situation.  C'est sûr qu'en ne prenant pas la peine de vérifier quoi que ce soit dans cette histoire, ne serait-ce qu'une minute ou deux pour écouter ledit message, et s'assurer que ce message, suffisamment important pour que l'on appelle la police, existe bel et bien et quel en est le contenu, ça n'aide pas à la compréhension de la situation avec laquelle il a à composer.  Surtout lorsque l'une des parties mentionne la possibilité fort probable d'un lien avec un autre dossier et insiste à plusieurs reprises que la preuve soit sauvegardée pour fins d'enquête, on peut se questionner sur les raisons de la nonchalance du constable Schetagne à cet effet.  En fait, il cherchera toutes sortes d'excuses pour tenter de justifier le fait que ça ne vaut pas la peine d'enquêter d'avantage sur cet appel, que c'est trop difficile de retracer, que ça peut être n'importe qui...  Et pourtant Mme Mino a vécu justement ce genre de procédures dans le dossier des menaces proférées par Mme Nakhla : c'est en retraçant les numéros d'appels entrants et sortants que la police à pu faire un lien entre Mme Nakhla et les messages laissées sur la boite vocale de Mme Mino.  Cela aura peut-être pris trois mois pour ce faire, mais c'est loin d'être aussi quasi-impossible que ce que tente de faire croire le matricule 6037 du SPVM.

Vers la fin, alors que Mme Mino fait mention du fait qu'elle attend un rappel de la sergent-détective Geneviève Leclerc concernant le dossier Nahkla (et dont le présent incident pourrait très bien être des représailles face au refus de Mme Mino que les accusations soient retirées lors de l'audience précédente) et qu'elle planifie également se rendre à son poste de quartier le lendemain matin afin de pouvoir expliquer et tenter de démêler toute cette histoire.  Histoire qui n'est pourtant pas si difficile à comprendre, sauf pour le constable Schetagne, apparemment, qui doute que quiconque au sein du personnel policier puisse en arriver un jour à pouvoir démêler toute cette histoire, et que donc, ça ne vaut peut-être même pas la peine de s'essayer tellement tout ceci semble être une immense perte de temps à ses yeux.  Bref, il fait tout pour décourager Mme Mino de poursuivre ses démarches afin d'élucider ce qui s'est passé réellement plus tôt dans la soirée.  Quelqu'un laisse supposément des menaces de mort sur la boite vocale de quelqu'un d'autre, laisse un numéro de téléphone paraissant incriminer quelqu'un d'autre, mais puisqu'il "ne s'agit probablement que d'un faux-numéro", "ce n'est pas grave".  L'agent Schetagne compare même l'incident à une mauvaise blague qui ne mérite plus qu'on lui accorde la moindre attention, peu importe l'atteinte à la réputation portée à la personne visée par cette attaque, et ce en ne prenant pas la peine de vérifier la moindre information (ce qui semble être pour lui une tâche colossale et insurmontable qui n'a de rivale que sa grande capacité d'incompréhension).

Complot à Gogosse

Le lendemain 10 septembre, en milieu d'après-midi, n'ayant eu aucune nouvelle de personne malgré les messages laissés la veille à l'enquêtrice Geneviève Leclerc (et autres), Mme Mino tente de rejoindre celle-ci avec son numéro direct.  Tombant à nouveau sur la boite vocale, elle rappelle donc au Centre Opérationnel du SPVM et demande si elle peut être mise en contact avec le sergent-détective.  L'opératrice lui mentionne qu'elle vient probablement de terminer sa journée, mais tente tout de même de la mettre en communication avec elle.  Résultat : boite vocale.  Nouvel appel à l'opératrice du SPVM, brève explication de la situation et du besoin d'en parler de vive-voix à quelqu'un afin que le suivi nécessaire soit apporté, particulièrement dans le contexte des menaces de mort reçues par Mme Mino par Mme Nakhla alors que les procédures judiciaires contre cette dernière étaient prolongées du fait du refus de Mme Mino à ce que les accusations soient abandonnées.  L'opératrice dirigera donc son appel au lieutenant-détective Marc Langevin.

Cet appel aboutira dans la boite vocale du lieutenant Langevin, où Mme Mino y ira une nouvelle fois d'une description très précise et concise des faits en cause concernant les événements de la veille et le possible lien entre un événement a priori aussi étrange et les menaces de mort pour lesquelles des procédures judiciaires étaient déjà en cour.

10 septembre 2010 15h36 - Appel au sergent Leclerc, au Centre Opérationnel et au Lieutenant Langevin (mp3) (00:06:59)

Elle n'entendra plus jamais parler de cet incident de la part des "forces policières".

Plus tard en début de soirée, n'ayant pas eu aucune nouvelle de Pascal Laurendeau non plus malgré l'accord qu'il avait pris avec elle de contacter Chantal Mino avec le cellulaire d'un ami afin de lui faire au moins entendre le soit-disant message au centre de toute cette tourmente, par téléphones posés côte-à-côte, Mme Mino prend donc l'initiative d'appeler Pascal Laurendeau pour la toute première fois.  Je souligne que si les registres téléphoniques se devaient d'être consultés pour fin d'enquête, les seuls appels qui figureraient jusqu'à présent hors de tout doute raisonnable sont les appels logés par M. Laurendeau envers Mme Mino.  Mme Mino n'a pour sa part, contacté que la police, et encore, elle l'a fait moins souvent que ce à quoi on l'a encouragée, puis ensuite découragée, à faire.  Consciente que si un complot monté de toutes pièces contre elle était présentement en cour afin de la faire incriminer illégalement sur de faux témoignages et des apparences trompeuses, une des pièces majeure du casse-tête qui manquait était la présence d'un appel provenant du téléphone de Mme Mino envers le numéro de M. Laurendeau, celui-là même qui allègue avoir en sa possession un message de menaces de mort qu'il prétend pouvoir lier à Mme Mino de par le numéro de téléphone.  Il faut également prendre ceci en considération lorsqu'on regarde en rétrospective toutes les invitations de M. Laurendeau de l'appeler, invitations appuyées par le constable Schetagne de surcroit.  Consciente de ce fait, donc, Mme Mino prit grand soin d'appeler M. Laurendeau à partir d'une cabine téléphonique, juste au cas où l'appel ne se déroulerait pas comme prévu et que cet appel ne se retourne contre elle comme "preuve" qu'elle a laissé un message de menace après les faits.  Facile de monter un faux rapport autour d'une fausse preuve une fois que la preuve est obtenue en ne jouant que sur les apparences, surtout lorsqu'il ne reste aucune trace de l'événement de la veille dans les registres policiers, malgré les nombreux messages laissés à cet effet.

C'est moins facile cependant lorsque des preuves des événements sont conservées, tels que les enregistrements audio présentés au sein de cet article, et que l'on prend quelques précautions d'usage.

10 septembre 2010 19h39 - Appel à Pascal Laurendeau, c'est son copain Dominique (futur avocat) qui répond (mp3) (00:01:09)

Mme Mino appelle donc M. Laurendeau, qui est absent.  C'est le conjoint de celui-ci, Dominique, qui répond.  Et comme vous pouvez le voir, la discussion avec lui ne dure pas très longtemps, à peine une minute.  Le ton est cordial, mais en bout de ligne, ce qu'il en ressort c'est que M. Laurendeau est absent et que lui-même est occupé et est sur le point de quitter.  Il est incapable pour le moment de faire entendre le message "parce qu'il est sur le répondeur", et Mme Mino demande à être rappelée au cour des prochains jours afin de pouvoir enfin l'écouter et l'enregistrer, d'une manière ou d'une autre.

Elle n'entendra jamais plus parler de cet incident de la part de M. Pascal Laurendeau ou de son conjoint.

Conclusion

Il est facile de croire que quelqu'un est en train de perdre la raison pour la seule raison que l'histoire qu'elle raconte semble farfelue.  Il est encore plus facile de le faire quand un certain nombre de gens se concertent dans un complot dans le seul but de la faire passer pour folle ou, encore mieux, de faire porter sur elle des accusations montées de toutes pièces.  Lorsque la personne qui tente de dénoncer un tel complot puisse impliquer un ou plusieurs policiers, alors là c'est qu'on est prêts pour la camisole de force!

Et pourtant, ces choses là arrivent!  Réellement!

Les enregistrements audio présentés ici le démontrent hors de tout doute raisonnable.  Si Mme Mino n'avait pas eu la présence d'esprit d'enregistrer ses appels téléphoniques pour se protéger depuis le moment où elle a reçu de réelles menaces de mort pour lesquelles quelqu'un a réellement été trouvée coupable, elle n'aurait pas été en mesure de prouver que quoique ce soit qui a été décrit au sein de cet article ne soit réellement arrivé.

Il peut être inquiétant pour une société de constater qu'un certain nombre de membres des forces policières puissent collaborer à la perpétration d'actes criminels, ce l'est encore plus quand le type d'actes criminels commis sont le complot en vue de faire porter de fausses accusations envers d'honnêtes citoyens, et que les gens qui ont participé à ce genre d'activités ne sont nullement inquiétés.

Jumelons ce phénomène avec celui tout aussi inquiétant de la difficulté, voire même l'impossibilité, de déposer des plaintes à la police lors de la perpétration de vrais actes, avec de vraies preuves à l'appui, comme lors de l'agression physique subie par Chantal Mino aux mains de Me Michel Bélanger.



Il devient de plus en plus clair à l'observation de ces incidents que pour certaines personnes, absolument tout ce qu'ils disent, même ce qui n'est pas crédible, est considéré pratiquement comme parole d'évangile, et ce sans prendre la peine de consulter quelque preuve que ce soit; tandis que pour d'autres l'assistance espérée et nécessaire des forces policières ne viendra jamais parce la personne en face de vous ne vous croira pas, ne voudras pas prendre la peine de voir vos preuves, fera semblant de comprendre tout croche, minimisera la gravité des préjudices que vous avez subis, etc...

Il ne faudrait pas croire non plus que Mme Mino n'est qu'un cas isolé à vivre ce genre d'événement...  Et la raison pour laquelle la police ne nous prends jamais au sérieux lorsque nous tentons de rapporter de tels incidents, c'est peut-être que justement ce genre de comportement est plus répandu encore qu'on ne peut (ou ne veut) le croire, comme le démontre l'épisode 11 de notre émission de webtélé L'Union Fait la Force - Ensemble Brisons la Loi du Silence, "SPVM : Service de Police Vraiment Mafieux".

Dans un tel contexte, on peut commencer à comprendre (et surtout à croire) le type de harcèlement d'origine décentralisée dont est victime Mme Mino depuis 2010 (et encore plus depuis que Mme Mino dénonce la DPJ), qui a mené entre autre à son congédiement de la Commission Scolaire de la Pointe-de-l'Ile (et ce malgré des lettres de recommandation sur la qualité de ses services professionnels), de la radiation provisoire illégale de son ordre professionnel, des poursuites civiles, pénales et criminelles, et j'en passe.  Quel est le lien entre Mme Nakhla et la DPJ?  Aucun, possiblement.  En tout cas, aucun qui saute naturellement aux yeux.  Cependant, et c'est là le seul fil conducteur évident aux yeux de Mme Mino lorsqu'elle tente de faire du sens de tout ces événements, c'est qu'elle subit des représailles pour la simple raison qu'elle vient en aide aux enfants et refuse de se plier à la Loi du Silence, que ce soit en tant qu'entraineure du Club de Soccer de Montréal-Nord, que de psychoéducatrice en milieu scolaire ou en aide avec des parents aux prises avec la DPJ pour lesquels les enfants démontrent de graves signes de compromission de développement depuis qu'ils sont pris en charge par la DPJ.

C'est pour cela qu'il peut devenir un peu futile de tenter d'identifier la source précise derrière chaque acte de harcèlement en groupe tel que ceux présentés dans ce document, parce qu'il ne s'agit pas seulement nécessairement d'un petit groupe de gens isolés, mais bien d'un réseau secret infiltré un peu partout au sein de la société, et malheureusement également au sein des forces policières, celles-là même qui sont censés nous protéger et servir.  Une fois qu'un signal, qu'une "commande" est envoyée à travers les membres de ce réseau caché, le mot se passe de complice à complice et fait par elle même son petit bonhomme de chemin, sans que cela soit retraçable à son point d'origine tandis que le harcèlement poursuit son cours.  Si un autre acteur de ce réseau de l'ombre autre que celui d'où origine le harcèlement a des griefs supplémentaires à porter contre la victime, le signal contre cette victime ne sera que plus fort.  C'est pourquoi, dans l'historique des représailles d'état subies par Chantal Mino à ce jour, il est possible qu'une certaine partie soit redevable à Mme Nakhla et qu'une autre partie émane de la DPJ, la ligne à tracer entre les deux étant on ne peut plus floue.

Il ne fait cependant aucun doute que Mme Mino subit des représailles sévères de la part des institutions de l'État du Québec et ce pour oser dénoncer des abus injustifiables qui surviennent au sein de notre société québécoise, dont entre autre et surtout ceux qui surviennent à la DPJ, une institution qui est censée protéger les enfants et qui fait exactement le contraire!

Il y a définitivement quelque chose de pourri au Québec en ce moment, et cette pourriture a sérieusement affecté les milieux policiers, ce qui est très inquiétant en soit.  Mais si seulement la pourriture s'arrêterait là, la problématique paraîtrait encore gérable pour la société; mais voilà, et c'est bien là le coeur du problème, c'est que même les hautes sphères de la justice et du monde politique semblent aussi contaminées par la pourriture ambiante, dans des proportions qu'il faut encore évaluer mais qui sont tout de même, aux niveaux actuels et lorsque mis en relief avec les événements présentés ici, très préoccupants pour une société qui se dit libre, démocratique et de droit.