mercredi 9 mars 2011

Opération marteau à la DPJ ?

La "patate chaude" dont personne ne veut s’occuper
Opération marteau à la DPJ ?
Quand le système de justice use de censure et intimidation plutôt que la justice
Adam Richard
Tribune libre de Vigile
vendredi 18 février 2011      652 visites      2 messages


La semaine dernière, j’ai présenté en vrac une liste de liens dénonçant divers abus et scandales touchant principalement la DPJ, mais également les services policiers et correctionnels ainsi que la magistrature. J’ai écrit cet article à la hâte dans le tourbillon d’activités qui m’occupent depuis que j’ai lancé l’idée d’un Printemps Québécois autour de l’idée de Démocratie v2.0. Bien que ce projet occupe la majeure partie de mon temps, je m’en voudrais de ne pas apporter un suivi approprié à cette "bombe" que j’ai lancée sur Vigile.net la semaine dernière. Surtout que rien n’a changé depuis, les médias gardent toujours le silence total sur le sujet, ainsi que les politiciens.

Pour se mettre dans le contexte, la DPJ est imprégnée de la mouvance féministe radicale, selon laquelle l’homme est porteur de tous les maux de la société alors que la femme, et par extension ses enfants, n’en serait que l’angélique victime. En préface du livre "300 000 femmes battues - y avez-vous cru ?", la chroniqueuse du National Post Babara Kay y dit ceci :

« (...) après quarante ans de révolution féministe sans opposition, durant laquelle l’homme dérouté a abandonné docilement ses droits humains sur l’autel d’une vengeance contre un « patriarcat » hypothétique, le Canada, comme toutes les autres nations occidentales, est devenu un matriarcat dans lequel les intérêts des filles et des femmes ont éclipsé l’égalité civique des garçons et des hommes.
(...)
Nous vivons dans une société dont les élites sont obsédées par la justice sociale et notre obligation d’éradiquer le racisme, l’homophobie et le sexisme — Sexisme envers les femmes, bien sûr. L’injustice systémique est admise pour un seul groupe identitaire : l’homme hétérosexuel. Le souci de notre société pour le droit des femmes, des autochtones, des gays et des non-Blancs, à qui elle accorde le respect spécial réservé aux éternelles « victimes », contraste de façon flagrante avec l’indifférence, et très souvent la franche hostilité envers l’idée même des droits et de la dignité des hommes.
Il est curieux qu’une si grande adhésion à l’égalité en général puisse coexister si facilement avec la misandrie féministe au sein d’une même culture. S’il y avait une faiblesse chronique qui valait la peine d’être examinée par des observateurs culturels, on la trouverait par excellence dans cette incohérence inhérente. Pourtant, le manque de compassion à l’égard des souffrances spécifiquement masculines et de la marginalisation des droits des hommes — notamment dans les domaines de la violence conjugale et du droit familial — est un sujet pratiquement occulté dans les médias. »

Ce "double-standard" a d’ailleurs été identifié de manière assez éloquente par Olivier Kaestlé il y a quelques jours. Le fait de chanter une chanson au masculin plutôt qu’au féminin peut sembler à première vue assez amusant, mais ce l’est beaucoup moins lorsque l’on peut constater ce double-standard au sein même de l’analyse médiatique lorsque ces médias daignent traiter des sujets touchant la DPJ, et ce toujours de manière anecdotique sans remise en question du plan d’ensemble. Un des meilleurs exemples récents de ce phénomène est la manchette suivante à l’effet d’inconduite sexuelle dans les centres jeunesses. On y apprend l’histoire que des intervenantes, en charges de mineurs à peine plus jeunes qu’elles, on eu des relations sexuelles avec ces mêmes personnes mineures, et dont elles étaient en position d’autorité. La porte parole des centres jeunesses tente de banaliser cette nouvelle et tente par le fait même d’en jeter la plus grande part du blâme sur les épaules... des garçons.

« Avec une éducatrice de 20 ou 21 ans qui parraine des jeunes délinquants ayant pratiquement le même âge, ça se peut que, la nature étant ce qu’elle est, elles tombent sous leur charme », répond Géhane Kamel, coordonnatrice aux relations de travail en sécurité et conditions de travail au Centre jeunesse de Montréal.
« Ça arrive beaucoup à Cité-des-Prairies, parce que nos gars ne sont pas là pour rien. Ce sont de bons manipulateurs et de bons enjôleurs », souligne-t-elle.
« On parle de beaux garçons avec de beaux corps, qui savent dire exactement ce que les femmes veulent entendre, confirme un de leurs collègues. Ils les font se sentir uniques au monde. »
Spécialiste de la délinquance sexuelle féminine, la criminologue Franca Cortoni abonde dans le même sens. « Quand le jeune et l’éducatrice ont presque le même âge, on peut se demander lequel des deux exploite l’autre. Certaines jeunes femmes sont naïves », avance cette professeure de l’Université de Montréal.

Inversons maintenant les rôles... Des intervenants masculins en charge de filles mineures d’à peu près le même age... Croyez-vous qu’un tel discours serait toléré ? Surtout que l’argument de l’age ne tient pas la route non plus, puisque des cas impliquant une femme de 36 ans et une autre de 47 ans ont été signalés.

Pour vous donner une idée du genre de dérives que ce genre d’idéologie peut mener la DPJ, je vous invite à écouter cette entrevue de Paul Arcand avec un père qui s’est fait enlever ses 2 enfants par la DPJ contre tout bon sens. Pour résumer en gros cette histoire, nous sommes en présence ici d’un couple vivant des tensions et qui s’est séparé. Les enfants vivent avec leur père, qui s’en occupe convenablement. La mère elle-même atteste qu’elle est inapte à s’occuper de ses propres enfants. Mais voilà : la DPJ considère qu’il est préférable pour les enfants de les placer en "milieu neutre" (lire : famille d’accueil) le temps que les parents règlent leurs "différents". Le père a même un avis de justice alléguant son aptitude à s’occuper de ses enfants, ce que la DPJ refuse de prendre en compte. Les enfants vivent très mal cette séparation, et pleurent sans arrêt pour retourner vivre chez leur père. La DPJ se sert de cette situation comme effet de levier pour faire des pressions sur le père afin que celui-ci incite ses enfants à "mieux coopérer", afin de leur apprendre à "mieux écouter", faute de quoi le père pourrait se voir privé de son droit de 2 appels téléphoniques de 15 minutes par semaine à ses enfants. Si ce n’est pas vouloir "briser" le père et surtout les enfants, cela en a tous les effets. Dans ce cas-ci, la DPJ ne comprends tout simplement pas l’attachement des enfants à leur père et les prive d’accès à celui-ci par "souci d’équité avec la mère".

Ce n’est malheureusement pas la fin du scandale. Car il arrive aussi que la DPJ entraine d’autres institutions d’état dans sa déchéance, surtout lorsque des liens d’intérêts privés entre en jeu parmi les divers intervenants du potentat local dans les régions éloignées, dans un décor de corruption à faire pâlir le monde de la construction, mettant en vedette ceux en charge de faire respecter les lois s’entendant comme larrons en foire avec ceux qui agissent hors de celle-ci.

La page web suivante, de laquelle j’ai "volé" le titre de mon article, est on ne peut plus éloquente à ce sujet : http://lesresponsables.blogspot.com...

Ce cas très précis fait état d’une agente des services correctionnels, toxicomane, qui a logé une fausse plainte de harcèlement contre son ancien conjoint, ce qui a entamé une saga judiciaire pour cet homme, malgré le fait qu’il fut prouvé innocent. L’agente correctionnelle, en contre partie, n’a reçu aucune réprimande pour avoir logé une fausse plainte, offense pourtant punie par la loi. Pis, cette "plainte" sers maintenant d’argument à la DPJ pour donner entière faveur à la mère, qui évolue dans un univers pourtant néfaste pour les enfants. Face à d’autres abus, à la consommation de drogue de l’agente et du trafic de drogue d’une agente de sécurité du palais de justice de Matane, ex-conjointe d’un procureur, la police répond au plaignant des choses du genre :

« De : Pinel,Pierre
Date : 2010-04-28 07:55:54
A : ’johann godmé ’
J’ai aussi dit que tout le volet relatif à la garde des enfants n’est pas du domaine policier. Les allégations relatives à la sécurité et au développement de vos enfants doivent être signalées à la DPJ. Bonne journée.
Inspecteur-chef Pierre Pinel
Commandant
District Bas-St-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 418-721-7211 »

...et autres absences de collaboration similaire. Je ne fais qu’effleurer ici une toute petite partie des éléments liés à ce dossier, en faire l’étalage complet ici serait trop fastidieux. Je vous invite donc fortement encore une fois à consulter ce lien afin de constater à quel point policiers, avocats, juges et trafiquants de drogue s’entendent comme larron en foire, preuves à l’appui.

Face à de telles accusations, surtout considérant les personnes visées, on aurait été en droit d’attendre une forme de déni officiel, une poursuite en diffamation, quelque chose de cette nature. En lieu et place, c’est le silence le plus complet, et ces gens répliquent par des pressions sur les hébergeurs de contenu afin de faire censurer les pages les dénonçant, ce qui n’est pas sans rappeler la situation récemment dénoncée par Robert Barberis-Gervais dans un autre dossier. Certaines personnes ont soudainement annulé leur "amitié" sur Facebook parce que trop compromettante, tandis que d’autres ont soudainement voilé leurs profils Facebook de manière plus privée. Signes que la campagne de dénonciation dérange.

Elle dérange, mais l’abcès n’est pas encore crevé.

Et ce n’est pas faute de ces parents dénonciateurs d’avoir essayé. Ont été contacté à cet effet, sans aucun résultat : le premier Ministre Jean Charest, le ministre de la Justice Jean-Marc Fournier, le ministre de la santé et Services Sociaux Yves Bolduc, la Ministre de L’éducation, Loisirs et sports Line Beauchamps, le ministre de la sécurité publique Robert Dutil, la Ministre déléguée aux services sociaux Dominique Vien, la Ministre de l’emploi et de la Solidarité Sociale Julie Boulet, le député de Matane Pascal Bérubé, le député de Louis-Hébert Sam Hamad, le sous-ministre des services sociaux Jacques Cotton, la chef de L’Opposition Pauline Marois, notre premier ministre du Canada Stephen Harper, le maire Régis Labaume, Marie-Pierre Richard du Ministère Santé et Services Sociaux, le sous-ministre de la Sécurité publique Robert Lafrenière, les journalistes, le Barreau du Québec, le Protecteur du Citoyen et la Sûreté du Québec.

Quant tous les intervenants et services impliqués se couvrent mutuellement et qu’il est si évident que l’avenir de ces enfants est sérieusement compromis, avec tout ce que cela impliquera comme impacts sur la société plus tard, à la lumière de tous ces gens en position de faire quelque chose de significatif et qui pourtant n’ont pas levé le petit doigt, quelle option reste-t-il à ces parents, autre que de crier haut et fort les injustices dont ils sont victimes ?

N’est-il pas de notre devoir citoyen à tous de les supporter et à notre tour de dénoncer haut et fort ces situations insoutenables et injustifiables ?

Et au-delà de la controverse entourant actuellement Jean Charest et Pauline Marois concernant les intérêts de la nation Québécoise, comment ces deux chefs de partis politiques peuvent-ils justifier leur mutisme sur cette question ?

Car au-delà de la braderie de nos ressources naturelles, de la partisanerie dans la nomination des juges et de la corruption dans la construction et l’appareil public, voilà bien LE vrai scandale au Québec, celui qui hypothèquera notre avenir collectif le plus durement et le plus insidieusement, celui qui s’attaque le plus sournoisement à notre VRAIE richesse collective, notre jeunesse Québécoise.
Adam Richard

Post-Scriptum : Juste avant de publier cet article, j’ai été mis au courant de la publication de nouveaux éléments de preuves, ce qui fait que j’ai décidé de coordonner mon action avec celle de ces gens. Des délais se sont installés lorsque ces dénonciateurs du système ont éprouvés des problèmes avec leur connexion Internet, ne pouvant plus accéder aucun site web. Seul le logiciel de communication Skype fonctionnait encore. C’est ainsi que je fut contacté et mis au courant de ces problèmes. On m’a mentionné des voitures suspectes qui rodaient, et il me fut par la suite confirmé que le problème Internet n’était pas qu’un simple accident technique. On m’a assuré que des mesures seront prises afin d’assurer leur sécurité, et l’anonymat de leur adresse IP dans l’avenir.

La connexion Internet fut rétablie un peu plus tard, et les nouveaux éléments de preuves ont été publiés sur une nouvelle page du blog http://lesresponsables.blogspot.com, qui vient de monter un nouveau dossier des plus éloquents intitulé Les trois piliers de la corruption - Sexe, argent et drogue à la lumière de l’annonce de la nouvelle escouade anti-corruption annoncée plus tôt ce matin par le ministre Robert Dutil. Il est tout de même troublant qu’aucune mention de la DPJ, de la police ou des magistrats n’aient été mentionnés lors de cette conférence de presse, toute aussi large se prétend le mandat de cette escouade. Ce n’est pourtant pas parce que le ministre Dutil n’est pas au courant de ces situations.

D’ailleurs, même le Premier Ministre Jean Charest lui-même fut mis au courant, mais voici le genre de réponse que les plaignants reçoivent de sa part. Cela vous semble-t-il plutôt similaire à la réponse donnée par la police, c’est-à-dire que personne ne veut prendre position dans ce dossier qui crève pourtant les yeux ? Que penser également d’une telle réponse quand ce même Premier Ministre se targue devant les caméras de la Commission Bastarache de l’influence qu’il se permet d’avoir sur le système de justice ?

Belle perméabilité dans les principes.
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Lettre de Karine Beaulieu, attachée politique de Jean Charest, à Mme Nathalie Nadeau
Pris sur le blog d’où origine ce document : "Suite à ma demande auprès du premier ministre afin qu’il intervienne dans mon dossier corrompu, il me répondait ceci : " aucun pouvoir sur les juges ..... " Pourtant, lors de son témoignage à la commission Bastarache, il s’est vanté d’avoir un droit de regard sur les juges ... N’est-ce pas un peu conflictuel ???"
VIVA SANTA BANANA !!!

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