dimanche 6 février 2011

Démocratie v2.0 : Du choc des idées nait le dialogue, du dialigue nait le débat

Discussion sur l’application en pratique de Démocratie 2.0 : Échangeur Turcot
Du choc des idées nait le dialogue, du dialogue nait le débat
Lunatiques vs Lucides : Lunatiques absurdes du Québec, unissez-vous !
Adam Richard
Tribune libre de Vigile
vendredi 4 février 2011      121 visites      2 messages


(Reprise de commentaires publiés sur Vigile.net suite à l’article http://www.vigile.net/Pour-mettre-f... de Rhéal Mathieu.)
Monsieur Richard,

Je suis désolé de vous avoir offensé. J’ai utilisé le mot "lunatique" dans un des sens donnés par mon Petit Robert Quotidien, c’est-à-dire, déconcertant.

Je viens de voir qu’à l’origine, ça voulait aussi dire "fou périodiquement". Toute mes excuses. Vous n’êtes certainement pas fou périodiquement.

Si j’ai bien compris votre projet, tous les citoyens auraient droit de vote par Internet, sur tout et tout le temps. Un espèce de gros Vigile, sans modérateur.

Je persiste à penser que c’est absurde. Je ne vois pas comment on pourrait gouverner un pays de cette façon. Un exemple : simplement de décider de quoi aura l’air l’échangeur Turcot...

Pour revenir au sujet principal, je tiens à vous assurer que ma démarche et celle du PQ sont tout à fait différentes. Je suis partisan de FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT CHAREST tandis que le PQ est plutôt en faveur de le battre aux prochaines élections. Ça n’a rien à voir. Par contre, je suis d’accord avec le PQ pour prendre le contrôle de l’assurance-emploi. Si vous n’êtes pas d’accord avec ça, vous devriez dire pourquoi ?

Enfin, bonne chance dans votre projet.

Rhéal Mathieu.

PS Est-ce qu’on peut savoir qui, de votre liste d’invités, a confirmé sa présence ? Et aussi, j’avoue que je suis un peu froissé de ne pas avoir été invité nommément.

M. Mathieu,

Vos excuses sont acceptées. Sachez que si nous devions débattre de la définition du mot "lunatique", la plus commune qui me vient à l’esprit est "qui est dans la lune", donc pas tout à fait "ici" avec le reste d’entre nous.

Ceci étant dit, soyez assuré que nous poursuivons au moins un but commun, celui de faire tomber le gouvernement Charest.

Cependant, et ceci peut être influencé par mes heures passées à jouer à des jeux de simulation informatique tels que Civilization II, III, IV et SimCity, pour ne nommer que ceux-là, j’ai développé une tendance à orienter ma pensée de manière stratégique et à long terme. Mon sens du bien commun et mon expertise professionnelle ont fait le reste pour développer l’idée que j’amène publiquement aujourd’hui, mais sur laquelle je médite depuis presque 10 ans. Donc, bien que ma démarche initiale ait pu être un peu improvisée, n’ayez crainte que la réflexion derrière, elle, ne l’est pas.

Ceci étant dit, ce que je constate, c’est qu’au-delà des abus actuels du gouvernement Charest, c’est tout le système actuel qui est défaillant. Il ne répond tout simplement plus aux aspirations du peuple. Prenons par exemple les gaz de schiste. Une grande partie de la population est contre, et pourtant le PQ n’en fait pas un élément central de son discours. Donc, ça voudrait dire qu’on pourrait se retrouver dans une situation dans le genre on sort Charest pour le remplacer par Marois, pour ensuite recommencer les protestations contre Marois quelques mois plus tard parce qu’on va se rendre compte que finalement, Pauline, elle trouve pas ça "si pire que ça", les gaz de schiste ? Et pendant ce temps-là, que se passera-t-il ?

On va driller ! Pis on va driller en masse avec Lulu aux commandes ! Vite, avant que le monde se réveille... encore...

Sur la question des points d’impôts, c’est sûr qu’à la base, l’idée semble bénéfique pour le Québec. Mais encore là, ce n’est qu’un infime fragment de ce qui fut autrefois le projet de ce parti, et que sur la seule base que les impôts fédéral sont inconstitutionnels ET que le Québec n’a jamais signé la constitution actuelle, le PQ aurait dû rapatrier ces impôts il y a au moins 25 ans de cela.

Un autre exemple récent de cette édulcoration du PQ est leur intention d’imposer la Loi 101 dans les Cégeps. Quand j’ai vu ça, les bras m’en sont tombé ! Ne devraient-ils pas, au strict minimum, vouloir "imposer" ou à tout le moins renforcer la Loi 101, point ? Pourquoi juste les Cégeps ? Est-ce là un autre exemple de la "souveraineté à la pièce" de Marois ? J’espère que tu réalises qu’à ce rythme là, la souveraineté, c’est pas pour demain. Je te rappelle qu’au départ, ce parti n’a été créé que pour une seule et unique raison, réaliser la souveraineté du Québec, pas de gouverner une province. Pourtant, présentement le PQ ne cesse de se distancer de ce pourquoi il a été créé tout en nous disant vouloir faire le contraire.

Il vient un temps où il faut juger les personnes, et surtout les politiciens, sur leurs actes, et non leurs paroles.
À mon humble avis, sur une base très personnelle, si le PQ voulait VRAIMENT faire la souveraineté et/ou l’indépendance du Québec, il serait sur toute les tribunes possibles avec tambours et trompettes à proclamer haut et fort qu’avec un Québec souverain, il y aurait un moratoire immédiat sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, fin du free mining act, nationalisation des ressources naturelles, rapatriement des taxes et impôts d’Ottawa, imposition de douanes pour l’utilisation du fleuve St-Laurent pour la navigation commerciale, rétablissement de la Loi 101, enquête publique sur la corruption dans l’appareil d’état, la construction et le crime organisé, avec à la clé un référendum dans les plus brefs délais dès le premier mandat si ça lui en prend absolument un. Avec ça, si elle score pas avec 60-65% des votes au moins, alors c’est que je suis peut-être lunatique après tout.

D’ailleurs, puisque Lucien Bouchard proclame si haut et fort qu’il est "Lucide", alors oui, j’aime peut-être mieux être étiqueté de "Lunatique", finalement.

D’ailleurs, vu sous cet angle, plus je regarde mon petit slogan plus haut, et plus je commence à l’aimer. ;-)
Cependant, je ne désire pas perdre mes énergies à débattre des bienfaits ou non des positions du PQ. Comme je vous disais, j’en suis venu à l’intime conviction qu’au-delà de n’importe quel parti, même le mieux intentionné, c’est le système même qu’il faut changer. Même si la personne au pouvoir est incorruptible, si elle ne rencontre pas les intérêts des puissants (actuellement) de ce monde, alors il est tout simplement renversé, ou même assassiné. Et il ne faut pas se croire à l’abri de çà au Québec. Alors j’ai également pris ces choses en considération en élaborant mon projet. La nature purement distribuée d’Internet a été riche d’enseignements en cette matière, à bien des niveaux.

Quand vous dites "tous les citoyens auraient droit de vote par Internet, sur tout et tout le temps", c’est effectivement la formule mot pour mot que j’utilise pour faire court. Sauf que le vote peut ou ne pas être sur Internet, mais peut définitivement être informatisé sous une forme ou sous une autre. Je vous invite à retourner lire mon message sur le Forum du Printemps pour les derniers commentaires, où j’évoque déjà quelques considération techniques à prendre en compte en terme de sécurité et d’intégrité du vote. Les commentaires du débat public eux, par contre, pourraient facilement être dotés de boutons du style "J’aime" et "J’aime pas" pour montrer le support à tel ou tel argument apporté sans avoir à rajouter d’interminable et inutiles "Je suis d’accord avec vous M. Machinchose", "Vous avez raison" ou "Je persiste à penser le contraire" qui ne feraient qu’alourdir le système. Ce genre de système reviendrait presque à un système de sondage dynamique à temps réel, basé sur des échantillons pas mal plus fiables que les sondages actuels.

Cependant, quand vous dites "Un espèce de gros Vigile, sans modérateur", vous ratez la cible.

La teneur des débats qui s’y tiendrait pourrait être de la même teneur que ceux sur Vigile, sauf que la question nationale sera réglée une fois pour toute et l’on pourra se concentrer sur ce qui importe vraiment, les "choses de la Cité" comme le disait les Grecs, bref les fondement même de la chose politique. Et pour s’assurer que le tout se déroule rondement, il faut bien évidemment des modérateurs. La seule modération concernerait les propos insultants, injuriants, dénigrants ou carrément non-constructifs, afin non pas de censurer quoi que ce soit, mais bien de ne retenir que la "substantifique moëlle" de l’argumentaire apporté, pour reprendre mon expression. Ceci afin de s’assurer que les débats demeurent dans le domaine du rationnel et ne tombe pas dans l’émotif, où les choses peuvent rapidement s’envenimer dans le cas d’opinions opposées sur certains sujets sensibles.

Si on prend le cas de votre article original, seuls les mots "absurde de deux lunatiques" auraient été modérés, et auraient pu être directement remplacés par le simple mot "personnes" par le modérateur avant publication, et le tour est joué si on prend ce cas précis en exemple. Votre article n’est pas tronqué de son contenu primordial, vous n’avez pas à le re-soumettre après l’avoir corrigé vous même (à moins que le message ne contienne vraiment rien de constructif, ou est purement haineux), et personne ne se trouve offensé par vos propos malgré votre prise de position différente de la mienne.

Si certaines personnes trouvent ce cadre de débats trop restrictif, il ne faut pas oublier qu’il reste encore le reste de l’Internet pour s’exprimer plus librement, et même se crier des bêtises si ça nous chante.

Quant à savoir si ça "ressemblerait" à Vigile.net ? Hmmmm... Je dirais que je pensais plutôt à un portail qui pourrait ressembler à quelque chose comme ceci : http://forum.gouvernement.qc.ca/ind...
Ta-daaaaa !!! Et oui amis citoyens, imaginez-vous donc qu’un tel forum citoyen gouvernemental existe déjà ! Le gouvernement s’est bien gardé de le crier sur les toits. C’est pas comme un certain Bonhomme Bleu. Je vous raconte même pas à quel point ce fut le pur fruit du hasard qui a fait que je suis tombé sur ce site. Merci Google !

La procédure démocratique elle-même pourrait se dérouler selon un protocole ressemblant à ceci : http://www.portail-bas-st-laurent.ca/quebecvote/SoumettreProposition.htm

Si on prend un exemple concret, comme celui que vous apportez avec l’échangeur Turcot.

Et juste pour le plaisir, regardons le processus depuis le tout début.

Un bon jour, un simple citoyen ou un ingénieur du Ministère des Transports (qui est également citoyen, donc c’est pas important si il travaille au ministère ; cela peut lui conférer cependant une crédibilité supplémentaire) constate que franchement, l’échangeur Turcot commence à faire vraiment dur et qu’il ne répond plus aux besoins d’aujourd’hui. Il en parle à quelques personnes, qui pensent comme lui. Il parle du sujet sur des sites internet, il reçoit le même son de cloche. Il se dit, "bon ben j’pense que chus pas trop dans le champs. M’en va faire une proposition pour faire réparer ou complètement refaire l’échangeur Turcot".
Il procède, et le sujet fait maintenant partie du débat public officiel à l’ordre du jour. Si l’échangeur Turcot fait vraiment dur, la proposition passe, haut la main. Si une majorité pense qu’on peut encore en tirer 15-20 ans, just too bad, la majorité a parlé. Rien ne l’empêche de ré-essayer plus tard, lui ou un autre, surtout si l’échangeur se met à perdre des gros morceaux.

Donc, disons que la proposition est passée. On pourrait même dire que la proposition est passée, avec un sous-vote sur la question de savoir si il faut réparer ou tout simplement reconstruire, tout dépendamment de l’état dans lequel se trouve cet échangeur Turcot virtuel. On pourrait tout aussi bien être en train de parler du Stade Olympique et/ou de son toit ici.

Donc, la proposition est passée, et il faut tout reconstruire.

OK, mais reconstruire quoi à la place ?

Encore une fois, le débat public va prendre place de la façon la plus naturelle qui soit, des gens qui se parlent entre eux, émettant des opinions diverses et parfois même contradictoires sur les qualités que devrait avoir ce nouvel échangeur Turcot, au sein et hors de cet espace public officiel.

Des échéanciers pour la présentation de devis est établie, et ceux parmi la population qui ont les compétences de concevoir un tel projet, principalement des ingénieurs, se nourrissent de ce débat public pour s’en inspirer dans la conception de leur projet. Une analyse des coûts pour chaque projet est effectuée, et ensuite chaque projet est présenté simultanément au peuple, sur une belle présentation sur page web, avec toutes les informations pertinentes à l’appui, par exemple. Ou un autre format électronique fournit comme alternative (genre fichier .pdf). Ainsi, chacun est à même d’apprécier les qualités et défauts de chaque projet, et de discuter entre eux de la pertinence de tel ou tel projet au-dessus d’un tel autre, et non plus basé sur de seuls critères arbitraires comme le coût. Ensuite, dans les délais prévus dans les échéanciers démocratiques, les projets sont dans leur ensemble soumis au vote. Si au départ il y a par exemple 15 projets différents d’échangeurs Turcots, et que 9 d’entre eux passent le vote au dessus d’un certain seuil, et bien on passe tout simplement à un second tour de vote avec ces 9 projets, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un seul projet soit retenu. Je crois qu’il serait même important d’ajouter, du moins pour le premier tour, une option "Aucun de ces choix", et si c’est cette option qui gagne, alors on retourne aux planches à dessin pour tenter de faire mieux et on recommence le processus à cette étape.

Ensuite, une fois qu’une décision est finalement prise, on le construit, le maudit échangeur Turcot, pis on arrête le zigounage !

Autre exemple où une telle méthode aurait été plus efficace (et surtout plus rapide) que dans le système actuel : le CHUM.

Pour le budget, j’aimerais avoir accès aux budgets de l’état à travers des états financiers tri-dimensionnels à travers une structure d’hyperliens. Sans être en temps réel, ils pourraient être mis à jour de manière mensuelle, par exemple.

Je m’explique. Disons que je regarde le budget de l’état à sa plus simple expression. Dans une colonne, les revenus de l’état, et dans l’autre les dépenses. Admettons que dans la colonne des dépenses, je clique sur la ligne correspondant au système de santé. Pouf ! Et voilà la page du budget de la santé, dans ses plus gros détails : personnel, entretien immobilier, fournitures, médicaments, etc... Et là, disons par exemple avec des chiffres fictifs, que je réalise que sur les 60 milliards que coute le système de santé dans son ensemble, près de 30 milliards est entièrement consacré à l’achat de médicaments de marques commerciales, alors que je sais très bien qu’il se trouve les mêmes médicaments en version générique qui revient à environ seulement 10% du coût d’achat des médicaments actuels. Je réalise à quel point c’est un gaspillage d’argent énorme, et je lance immédiatement une proposition à cet effet.

Maintenant, toujours sur la page de la santé, disons que je clique sur la ligne Personnel. Là, je peux voir quelles parts du budget sont allouées à chaque catégorie de personnel dans le système de la santé : généralistes, spécialistes, infirmières, ambulanciers, personnel de soutien, cadres, etc... Disons que je trouve qu’il y a trop de cadres par rapport au nombre d’employé dans le personnel soignant, on peut faire une proposition là-dessus.

Maintenant, pendant que nous sommes toujours sur la page du budget du personnel de la santé, disons qu’au lieu de voir les coûts répartis selon le type d’emploi, on clique sur l’onglet pour voir la répartition par lieu géographique (par région et par localité), et qu’ensuite on transpose ces données budgétaires avec des données démographiques, on est à même de constater par nous même si il y a des disproportions en terme de dépenses allouées au personnel médical dans certains endroits par rapport à la taille de la population desservie. Dans certains cas, des disproportions pourraient être justifiables, comme par exemple un centre de cardiologie est susceptible d’employer plus de cardiologues qu’un hôpital normal, et cette réalité se reflèterait dans les budgets, tout simplement. Dans d’autres cas, cela pourrait permettre de mieux identifier là où il y a une pénurie plus sensible qu’ailleurs ; il serait alors possible d’envisager des mesures pour pallier à la situation.
Maintenant, toujours sur cette page, je clique sur une localité, et ensuite sur un établissement hospitalier en particulier. Et là je retrouve le budget complet de cet établissement dans ses moindres détails. Jusqu’à savoir combien l’établissement dépense en stylos et en ruban gommé. Ou en balles de golf, pour prendre un autre exemple, non-relié au domaine de la santé celui-là, sauf peut-être la santé mentale.

Bref, je vois là une manière beaucoup plus efficace, transparente et démocratique de fonctionner que la méthode actuelle, et je crois que l’on pourrait être surpris de quelle manière plusieurs de nos problèmes "insolubles" d’aujourd’hui se règleraient de manière plutôt aisée dans un tel système.

Pour ce qui est de la liste de gens mentionnés dans l’invitation, je n’ai que copié-collé cette liste telle que fournie par André Taillon à titre d’exemple, avec citations et clips youtube à l’appui, de ce que pourrait ressembler un appel à un forum de discussion sur cette question. J’avoue que le tout était tellement bien ficelé dans un joli petit paquet cadeau que je l’ai vilement utilisé tel quel sans rajouter quoi que ce soit, outre le message d’appel lui-même.

Cependant, cette liste n’est pas définitive, et se veut inclusive justement par la mention "et beaucoup d’autres". N’oublies pas que mon premier document Démocratie v2.0 parle d’un appel à tous. À ce sens, tu peux te considérer le bienvenu, sauf si ton seul but est de t’objecter systématiquement au projet avec la ferme intention de rester campé sur tes positions. Si tel était le cas, je crois que tes énergies seraient mieux dépensées au sein du PQ. Cependant, je peux très bien comprendre que des personnes puissent être intéressées d’en savoir plus tout en n’en étant pas convaincus, et qu’ils demeurent sur cette opinion à la fin du Forum. Tant que l’intention n’est pas de tuer dans l’oeuf ce projet, je n’ai aucun problème. Je veux ce projet comme étant citoyen, alors je serais mal placé pour vendre ma "salade démocratique" si je commence à exclure des personnes à droite et à gauche pour n’importe quelle raison.

Et merci pour les voeux de bonne chance. Je sais que je vais en avoir besoin. Mais en même temps, j’ai la ferme conviction qu’il est possible de préparer ce nouveau projet d’État Québécois en bonne et due forme et de le présenter à la population dans ses moindres détails ou presque, afin qu’il puisse se prononcer directement pour cette option à travers un véhicule politique qui reste à définir d’ici les prochaines élections, et même de rallier une majorité de votes sur la question. Même si c’est pas gagné d’avance.

Bien heureux que vous m’ayez ouvert cette porte pour présenter des exemples concrets de ce que pourrait être cette forme de démocratie telle que je la conçois.

Au plaisir.

Adam Richard

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