lundi 11 avril 2011

Démocratie 2.0 : Signe avant-coureur d'un gouvernement qui panique

Extrait des commentaires de : http://www.vigile.net/L-etat-du-Droit-dans-un-soi-disant

L’état du Droit dans un soi-disant État de Droit (Commentaires)

22 mars 2011, par Thomas Forget

M. Richard,

J’aurais apprécié vous voir faire preuve de courtoisie en me demandant de commenter votre article avant d’y publier mes propos.

Je suis désolé de constater que vous ne l’avez pas fait.

Bonne journée

Thomas Forget (Sous-Ministre de la Sécurité Publique du Québec - NDLR)

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22 mars 2011

M. Forget,

Si vous êtes froissé des commentaires (non-réfutés) qui vous sont attribués ici dans cette version de l’article, sachez que mon article original contient plus de détails liés à cette conversation courriel, et qu’à ce titre, vos "impressions" y sont plus justement mis en lumière que dans cette version-ci. J’admets cependant que vos propos ne sont pas nécessairement plus flatteurs pour vous, mais qui est vraiment à blâmer pour cet état de choses : vous pour les avoir proférés, ou moi pour les avoir rapportés ?

À la lumière de ces mêmes commentaires, M. Forget, et à la lumière de ma propre expérience directe avec des représentants du gouvernement liés à différents ministères et ce à plusieurs niveaux, je commence à être plutôt un expert en détection de faux-fuyants et de langue de bois. Vu sous cet angle, que m’aurait apporté de plus vos commentaires ? Vous m’aurez dit que M. Godmé n’est pas fiable, qu’il fabule ? Qu’il a des problèmes mentaux ? Que je suis moi-même limite malade mental pour prêter crédit à ses allégations ? Non merci, très peu pour moi.

Le ministère pour lequel vous travaillez, M. Forget, ainsi que tous les autres ministères de ce gouvernement corrompu, lorsque notifié de problèmes graves allant à l’encontre de la raison-d’être même de ces mêmes ministères, réagissent tous de la même façon, en tentant de balayer le problème sous le tapis.

La différence dans votre cas, et elle est de taille, c’est que votre ministère est en charge de la protection et de la sécurité des citoyens, protection et sécurité qui sont compromis par des employés de l’état sous la charge même de votre ministère. Et je m’excuse d’être particulièrement allergique à tout ce que je perçois comme une menace sérieuse à l’épanouissement de la Démocratie au Québec. Et ce que je décris tout au long de cet article représente ce que je considère comme étant la pire des menaces.

Cependant, rien ne vous empêche de commenter mon article a posteriori, soit sur cette Tribune Libre, soit directement sur mon blog, et d’y dire exactement ce que vous auriez dit et que vous jugez si pertinent de vouloir partager. La liberté d’expression vous est tout autant accessible et disponible qu’elle l’est pour moi.

Je terminerai ce commentaire en disant qu’au-delà de la seule "Affaire Godmé", le sujet principal de cet article traite du besoin de transparence de plus en plus nécessaire sur les gestion des dossiers de l’État, et ce à tous les niveaux, notamment sur la question policière. J’aimerais bien que vous m’expliquiez, par exemple, comment un homme fait pour se suicider d’une balle dans le dos dans une voiture qui ne comporte aucune trace de sang et pour laquelle un juge a même statué qu’il espère qu’aucune autre thèse que le meurtre ne sera retenue dans ce dossier. Je fait ici référence à l’Affaire Dupont, au cas où vous n’auriez pas fait le lien.

Si votre Ministère n’est pas en mesure "d’élucider" ni ne montre le moindre intérêt à rétablir la vérité dans ce dossier vieux de plus de 40 ans et pour laquelle la famille se bat toujours pour faire éclater la vérité, quelle chance peut avoir un citoyen aux prises avec des problèmes du même ordre présentement de nos jours ?

Voilà sans doute le premier commentaire que j’aurais été intéressé à recevoir de votre part, M. Forget. Peut-être étais-je dans l’erreur, mais j’ai eu comme la vague impression que je n’aurais pas eu de réponse satisfaisante sur ce sujet, donc je n’ai pas considéré utile de m’enquérir auprès de vous sur ce sujet. Je l’admets, j’ai peut-être été dans l’erreur d’agir ainsi. Cependant, si vous voulez démontré une réelle envie de commenter cet article, je vous invite donc à le faire en commençant déjà à répondre à cette question concernant l’Affaire Dupont, ici-même sur cette Tribune Libre ou encore sur mon blog.

Sincèrement,

Adam Richard

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Toujours sans réponses depuis.

IL FAUT SAUVER LE CITOYEN GODMÉ / SAVING CITIZEN GODMÉ
http://www.facebook.com/pages/D%C3%A9mocratie-20-IL-FAUT-SAUVER-LE-CITOYEN-GODM%C3%89/199635130076663

http://www.facebook.com/note.php?note_id=166355263418167

4 commentaires:

  1. M. Richard,

    C'est très flatteur mais je ne suis pas sous-ministre.

    TF

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  2. Désolé de la méprise.

    Délégué au Sous-Ministre ou quelque chose comme ça. En tout cas, assez près du Ministre lui-même pour être un interlocuteur significatif dans l'appareil gouvernemental.

    Merci de la précision, et merci de suivre mon blog.

    A.R.

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  3. Ces gens de la sécurité publique se moquent éperdument des citoyens lorsqu'ils sont informés d'irrégularités à commencer par Robert Lafrenière, récemment nommé à la tête de l'unité anti-corruption mis en place par Charest. Qu'en est-il de son intégrité ?
    http://bisbille101.blogspot.com/2011/03/lafreniere-et-lintegrite-douteuse.html

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  4. http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2011/04/04/002-dupont-plainte-magistrature.shtml

    Les fils de Louis-Georges Dupont déposent une plainte au Conseil de la magistrature

    Mise à jour le mardi 5 avril 2011 à 11 h 11
    http://img.src.ca/2011/02/24/352x198/110224_i2q20_dupont-meurtre-enquete_6.jpg
    Jean-Claude Dupont

    Lundi, les fils de Louis-Georges Dupont ont déposé une plainte devant le Conseil de la magistrature du Québec contre la juge Céline Lacerte-Lamontagne qui, en 1996, a présidé l'enquête publique sur la mort du policier survenu, il y a 41 ans. Les fils Dupont prétendent que la juge n'a pas tenu compte de certains éléments de preuve.

    Selon Robert et Jacques Dupont, la juge Céline Lacerte-Lamontagne n'avait pas à tenir compte de la thèse du suicide. En effet, elle aurait dû, disent-ils, explorer davantage la thèse du meurtre comme l'avait laissé entendre le juge Yvan St-Julien de la Cour supérieure qui avait ordonné l'enquête publique.

    Les frères Dupont déplorent aussi que la juge Lacerte-Lamontagne n'ait pas retenu des éléments de preuve touchant la deuxième balle qui aurait été retrouvée dans l'épaule selon eux.

    Robert et Jacques Dupont se présenteront à la séance du conseil municipal de Trois-Rivières pour tenter d'avoir des éclaircissements. Ils veulent les fameux négatifs que le service de police nie avoir. Ces négatifs démontreraient les trous de projectiles d'armes à feu dans l'épaule.

    Les frères Dupont voudraient, par cette plainte, que les conclusions du rapport Lamontagne soient renversées.

    Le conseil de la magistrature ne dit pas s'il a reçu une plainte parce que c'est confidentiel sauf s'il t y a création d'un comité d'enquête.

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