mardi 8 juillet 2014

Réseau Pédophile à Westminster : Une "Puissante Élite" de Membres du Parlement et de Ministres ont abusé d'enfants, selon Peter McKelvie (HuffPostUK)

« Réseau Pédophile à Westminster : Une "Puissante Élite" de Membres du Parlement et de Ministres ont abusé d'enfants, selon Peter McKelvie »

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Grosse nouvelle dans les médias officiels (autrement mieux connus sous le terme "merdias") britanniques aujourd'hui qui devrait également avoir des répercussions ici au Québec dans un avenir rapproché, tandis que la chose a été annoncée en catimini il y a quelques jours tel que l'indique cet excellent article de blog (en français) qui traite de ce sujet en profondeur avec maintes références à l'appui.  Difficile en effet de passer une telle nouvelle sous silence : 130 députés du parlement britannique réclament une enquête officielle sur ce qu'il est maintenant convenu d'appeler "un réseau pédophile VIP" impliquant des membres du parlement, des ministres, des juges et des figures bien en vue des médias, le tout dans un contexte qui n'est pas sans rappeler la direction vers laquelle se dirigeait l'Opération Scorpion à Québec en 2003 et qui a été interrompue alors que 89% de la population locale exigeait  la poursuite de l'enquête.  Difficile également de ne pas faire de parallèle avec les preuves répertoriées au sein de notre émission webtélé-citoyenne d'enquête L'Union Fait la Force - Ensemble, Brisons la Loi du Silence que nous avons produites au cour de la dernière année ma collègue Chantal Mino et moi-même, incluant les démarches légales connexes qui y sont associées.

L'article original étant assez long et mon temps limité alors que je veux publier cet article le plus rapidement possible, je vous en offre donc ici une traduction partielle tout en soulignant les points essentiels, en attendant que nos propres merdias à nous ne reprennent la nouvelle.

Peter McKelvie, qui a fait ses déclarations à la BBC, est un ancien gestionnaire des services de protection de l'enfance britannique. (Photo courtoisie HuffPost/BBC)
«Il a été affirmé que le réseau pédophile allégué qui a abusé d'enfants pendant des décennies et qui avait des connections avec Westminster inclut au moins 20 figures dominantes, incluant des anciens membres du parlement (MP) et ministres du gouvernement.
Après que le Home Office (Ministère de l'Intérieur) eut annoncé une pleine enquête sur le réseau et affirme qu'il a manqué (à son devoir) à l'enquêter correctement à l'époque, l'ancien gestionnaire des services de protection de la jeunesse Peter McKelvie a mentionné que le réseau était constitué "d'une puissante élite" qui incluait des députés (MPs) et des ministres à l'époque.
McKelvie, à l'origine des allégations qui ont initialement mené à une enquête policière en 2012 sur ce réseau, à dit à la BBC : "Je dirais que nous regardons à au moins une vingtaine (20) personnes et un bien plus grand nombre de personnes qui étaient au courant à ce sujet et n'ont rien fait à ce propos, et qui étaient en position de faire quelque chose à propos de ceci."
Il a dit que les victimes, qui étaient "presqu'exclusivement des garçons", ont été abusés sur une période de "plusieurs, plusieurs années" et ont été transportés d'un endroit à l'autre "comme des paquets de viande".  Il a également mentionné que le réseau performait "les pires formes" d'abus au sein de cette entrevue à la BBC.
Il a rajouté : "Je crois qu'il y a une forte évidence (preuve), et un énorme montant d'informations qui peuvent être converties en preuves si elles sont enquêtées correctement, indiquant qu'il y aurait eu une élite extrêmement puissante au sein des plus hauts niveaux des classes politiques pour aussi long que j'ai vécu - j'ai 65 ans maintenant."
"Il y a eu des raisons suffisantes d'enquêter sur ce réseau encore et encore, certainement pour les dernier 30 ans, et il y a toujours eu le blocage et la dissumulation et la collusion pour empêcher que cela arrive."
"Pour la première fois (de ma vie) j'ai la (ferme) croyance que les survivants vont venir en avant et que la justice sera servi pour plusieurs des survivants, mais malheureusement cela a été reporté si loin dans le temps que plusieurs des abuseurs sont maintenant morts."
McKelvie a rajouté : "Nous regardons vers les Lords, nous regardons vers la Chambre des Communes, nous regardons vers le système judiciaire, nous regardons vers toutes les institutions où il y aura un petit pourcentage de pédophiles et un pourcentage légèrement supérieur de gens qui étaient au courant à propos de ceci mais qui ont senti qu'en termes de leur propres intérêts et auto-préservation et pour des raisons de (lignes de) partis politiques, il était plus sécuritaire pour eux de camoufler la chose que de faire quelque chose pour contrer ça." (Note du traducteur : Nous observons ici au Québec exactement les mêmes symptômes)
Pendant ce temps, le fonctionnaire sénior au Home Office fait face à un feu nourri de questions à propos des allégations selon lesquelles il (le Home Office) aurait négligé les allégations d'abus envers des enfants.
Le Secrétaire Permanent Mark Sedwill apparaîtra devant le comité sélect des affaires intérieures aujourd'hui autour des questions sur la qualité d'un passage en revue (de son département) qu'il a commissionné l'année dernière.
Theresa May
La Secrétaire de l'Intérieur Theresa May a demandé au Chef exécutif du NSPCC Peter Wanless d'étudier la suffisance adéquate de l'enquête concernant la façon dont étaient gérées les allégations et la réponse des policiers et des procureurs de la Couronne à qui ont été transmis ces informations. (Note du Traducteur : Le même exercice serait nécessaire ici alors qu'il semble impossible de faire déposer des accusations criminelles contre certains individus, même avec preuves à l'appui ou lorsque l'avocat qui nous représente est un ancien ministre de la justice; non seulement y a-t-il une fin de non-recevoir, mais la dénonciation déclenche également une série de représailles, dont de la part de la police elle-même qui n'hésitera pas à concocter un minable complot contre vous ou à se liguer sournoisement afin de discréditer le (la) plaignant(e) sous les ordres du Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales (DPCP).)
Mme May a annoncé ce geste hier accompagné d'une enquête indépendante plus large concernant la gestion des allégations d'abus sexuels sur des enfants commis par des institutions de l'état ainsi que des entités telles que la BBC, les églises et les partis politiques.
Cette commission d'enquête aura accès à tous les papiers gouvernementaux qu'elle requérera, et pourrait être convertie en enquête complètement publique si le président de la commission d'enquête le juge nécessaire.
Il est peu probable que le rapport de la commission sera prêt avant l'élection générale de l'années prochaine, mais Mme May a promis qu'une mise-à-jour concernant ses progrès sera donné au Parlement avant mai 2015.
Le Premier Ministre David Cameron a promis de ne laisser "aucune pierre non-retournée" dans la recherche de la vérité à propos des allégations largement répandues d'un réseau pédophile avec des liens dans l'establishment des années 1980.
Le rapport de M. Wanless est attendu d'ici 8 à 10 semaines et regardera plus en profondeur les inquiétudes concernant les manquements du Home Office en ce qui a trait aux allégations d'abus sexuels sur des enfants contenus dans un dossier remis en main propres par l'ancien député conservateur Geoffrey Dickens au Secrétaire d'État d'alors Leon Brittan en 1983.
Mme May a dit qu'elle était confiante que le travail commissionné par M. Sedwill a été "effectué en toute bonne foi", mais a rajouté qu'avec des "allégation aussi sérieuses que celles-ci, le public a besoin d'avoir une confiance complète en l'intégrité des résultat de l'enquête".
L'enquête de l'année dernière a trouvé 13 items d'information dans les documents du Home Office à propos d'allégations concernant des abus envers des enfants datant de la période allant de 1979-99, et a transmis à la police les détails de 4 de ces items à propos desquels ils n'étaient pas déjà au courant.
Mais Mme May a dit aux députés que, bien qu'un certain nombre de lettres venant de M. Dickens ont été trouvées dans les archives, il n'y avait aucun signe d'un "Dossier Dickens".
L'enquête a trouvé que 144 fichiers potentiellement pertinents n'étaient plus disponibles, et étaient présumés "détruits, manquants ou non-trouvés", quoique l'enquêteur indépendant a mentionné clairement qu'il n'a trouvé aucune preuve pouvant suggérer que ces fichiers ont été enlevés ou détruits "de manière inappropriée".
M. Wanless devra également examiner cette découverte selon laquelle des fonds publics totalisant près de £500,000 (livres sterling - plus de 900 000 $CAN) ont été donnés à 2 organisations ayant des liens avec le réseau notoire Paedophile Information Exchange (PIE).
(...)»
Plus de dix ans après la fin de l'Opération Scorpion, peut-on dire que le fléau de la prostitution juvénile et de la pédophilie au sein des hautes sphères de la société québécoise s'est résorbé suite à cette enquête et la (petite) poignée de procès qui s'en sont suivis?  Non seulement peut-on en arriver à la conclusion que tel n'est pas le cas à la lumière de ce que nous découvrons et dénonçons encore aujourd'hui au sein de nos émissions de webtélé (et où la DPJ joue un rôle de fournisseur de "matières premières" à ces réseaux), mais tel était déjà le constat seulement 3 ans après ces faits, comme en témoigne cet extrait de TVA Nouvelles relatant une étude à ce sujet paru en 2006, et où on y dit rien de moins que, et je cite : « Il y a encore de la prostitution juvénile à Québec, qui prend parfois la forme d'esclavage sexuel ».

Il est de la responsabilité légale des 125 députés élus à l'Assemblée Nationale (voir art. 4) du Québec de surveiller les institutions publiques afin d'éviter tout préjudice causé par l'État envers ces citoyens.  Et du fait des nombreuses tentatives de contact avec des députés de tous les partis politique confondus, à travers les années et par de nombreuses personnes victimes ou non de la DPJ, le silence assourdissant de chacun d'entre eux (incluant Québec Solidaire qui pourtant aurait pu faire ses choux gras aux élections avec un tel dossier qui entre pourtant clairement dans la lignée de valeurs véhiculées par ce parti) en fait d'eux tous et toutes des complices de ces réseaux pédophiles, au même titre que ce qui a été déclaré par Mme Theresa May au sein de cet article.

Il est clair que la détermination de groupes de citoyens luttant contre ce fléau y est pour quelque chose dans ce genre de revirement inattendu alors que les initiatives visant à les combattre ne font que se diversifier et s'amplifier en mettant de plus en plus de pression, incluant la production d'une émission webtélé d'enquête hebdomadaire.

Il est d'ailleurs rafraîchissant de constater qu'outre un blog réputé dans le domaine d'enquête sur les réseaux pédophiles qui a consacré récemment un article à notre sujet ainsi que le site de nouvelles internationales WorldNews (wn.com) qui réfère à l'une de nos émissions sur les fonctionnaires criminels en lien avec un article sur ce sujet publié par le journal Le Monde, il y a maintenant la BBC, le Huffington Post et le parlement britannique qui viennent corroborer les dénonciations faites par la psychoéducatrice Chantal Mino et moi-même, ainsi que par de nombreux parents et professionnels; et ce malgré les tentatives infructueuses et répétées d'un certain blogueur, Patrick Dugas alias Vérité Justice, dont je ne veux pas faire de publicité ici en publiant le lien de son blog du fait des bassesses de ses publications, n'hésitant pas jusqu'à aller jusqu'à afficher l'image et le nom d'une mère dont l'enfant est sous la garde de la DPJ (contrevenant ainsi à la confidentialité prescrite dans la LPJ) ou encore de dégrader l'image de son enfant et d'en faire de faux profils Facebook moquant le nom de son enfant afin de harceler criminellement cette même mère, qui voudrait bien faire croire à qui veut bien l'entendre (de moins en moins de gens à en croire ses réactions) que nous serions tout simplement fous, Chantal Mino et moi-même, alors qu'il se comporte lui-même en pervers narcissique jusqu'à psychopathe.

La réalité des choses est que le vent est en train de tourner, et que si les têtes des hauts-membres de la société britannique impliqués dans des scandales pédophiles commencent à tomber sous les couperets de la justice, alors il y a fort à parier que nous allons commencer à voir la même chose ici, puisque notre système politique n'est pas seulement "d'inspiration du parlement britannique", il lui est inféodé.  Un tel coup de filet là-bas et ce sont les maîtres du réseau international qui commenceront à tomber, retirant du coup leur protection à leur complices inféodés ici en ces terres, les isolant de surcroît que tôt ou tard (plus tôt que tard, même), ils devront descendre de leur piédestal d'argile pour faire face à la justice, et la descente risque d'être brutale.

Tout ceci ne fait donc que nous encourager à continuer notre combat et à redoubler d'ardeur afin que cesse l'exploitation sexuelle et commerciale d'enfants québécois provenant de milieux socioéconomiques moins nantis, moins instruits et/ou plus vulnérables (agir local, penser global) par les institutions d'état à même censées les protéger.

Merci de contribuer à nous aider en faisant circuler cet article ou nos émissions de webtélés.

L'Union Fait la Force
Ensemble, Brisons la Loi du Silence
Un Autre Monde, On n'a Pas le Choix